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Comentario : "Les chiens sont les grands oubliés de l'histoire. Et pourtant, des pharaons à François Mitterrand, de Catherine de Russie à la reine Victoria, bien des souverains et des chefs d'état ont eu des chiens comme compagnons privilégiés, parfois influents, souvent célèbres en leur temps. De grands écrivains, artistes ou savants tels René Descartes, Charles Dickens, Colette, Alexandre Dumas, Sigmund Freud, Thomas Mann, Pablo Picasso, Richard Wagner... n'ont pas dédaigné la compagnie de ces animaux qui ont joué un grand rôle dans leur vie, et quelquefois même dans leur oeuvre. D'autres chiens se sont illustrés, non en raison d'une naissance heureuse mais grâce à leur talent et leurs qualités personnelles. Mentionnons seulement, Lassie, Rin Tin Tin, le guerrier Moustache ou le cosmonaute Laïka. Dans ce livre à la fois drôle et émouvant, Pierre-Antoine Berhneim brosse le portrait de ces chiens célèbres et révèle leurs relations, souvent surprenantes et inattendues avec leurs maîtres."

Comentario : "Yorkshire, labrador, bichon à poil frisé, husky, pitbull ou rottweiler, la population canine française s'élevait à 7,42 millions d'individus en 2012. Pourquoi tant de chiens ? Quelles étranges relations entretient-on avec ces compagnons à poil ? Et, surtout, que révèlent-elles sur les humains qui les nouent ? " Tel maître, tel chien ", dit l'adage populaire. Christophe Blanchard reprend la maxime à son compte : à partir de différents binômes maîtres/chiens, de la mémère à caniche au punk à chien, il s'agit en réalité pour lui de croquer la société française contemporaine. Dans une vie de chien, tout commence avec l'enfance, celle des jeunes maîtres et de leurs fidèles toutous, dont la fiction a ossifié les archétypes, qu'ils s'appellent Lassie, Rintintin ou Milou. Certains finiront dans des cimetières canins, dont on peut étudier la symbolique et les épitaphes. Mais, au-delà de ce compagnonnage biographique et affectif, le quadrupède est aussi et surtout devenu un produit de consommation courante. Il existe tout un marché du chien dont on peut suivre les ramifications économiques. Si avoir un chien est facile, avoir du chien n'est pas à la portée du tout-venant : le sociologue se livre ainsi à une étude comparée des chiens de luxe – triomphe de l'inutilité canine – et des chiens de SDF – revanche des corniauds et des bâtards. Quand la question canine croise de manière inattendue celle de la classe et de la race..."

Comentario : Conseil sur l'intégration d'un chien dans un milieu urbain. Il est important pour les propriétaires d'acquérir un chien qui peut facilement s'adapter à la ville ou vivre en appartement. Le chien doit pouvoir rester seul la journée, ce qui implique des sorties plus longues, mais aussi de l'éduquer rapidement à la propreté. La cohabitation avec les autres animaux et citadins est essentielle : le maître doit sociabiliser son chien le plus tôt possible. A noter qu'il existe plusieurs lois pour cadrer le chien citadin.

Comentario : Entretien avec Isabelle Vieira, comportementaliste et présidente de la Seevad (Société européenne d'éthologie vétérinaire des animaux domestiques) au sujet du projet "Le chien mon ami". Avec ce concept, qui s'accompagnera d'un "label", la Seevad souhaite encourager les acteurs de la filière canine à mettre l'éthique canine au coeur de leurs pratiques. Elle vise également à peser dans le débat politique afin de restaurer la place du chien dans notre société.

Comentario : Compte rendu du colloque "Homme et animal : un seul bien-être ?" qui s'est tenu le 7 novembre 2018 à l'Assemblée nationale à Paris. Organisé par Loïc Dombreval (député des Alpes-Maritimes et président du groupe d'étude Condition animale à l'Assemblée nationale), ce colloque a fait intervenir des parlementaires, des vétérinaires et des personnalités sensibilisées à la protection animale, comme Matthieu Ricard, Frédéric Lenoir et Boris Cyrulnik. Les discussions ont porté sur la place de l'animal dans notre société et le concept de One welfare qui envisage le bien-être en tenant compte de l'interconnexion qui existe entre l'Homme, les animaux et leur environnement.

Comentario : Au Royaume-Uni, en prévision d'un possible Brexit sans accord, le département de l'Environnement, de l'Alimentation et des Affaires rurales (Defra) conseille aux propriétaires de chiens et de chats de se rendre sans tarder chez leur vétérinaire s'ils envisagent de voyager dans l'Union Européenne après mars 2019. En cas de Brexit sans accord, un animal de compagnie résidant au Royaume-Uni devra se conformer à de nouvelles règles pour être autorisé à voyager dans un pays de l'UE. Identification, vaccination antirabique, test sanguin, passeport, etc. : un point sur ce qui pourrait changer en cas de no deal Brexit. La question suscite également des inquiétudes en Irlande en lien avec le rétablissement possible d'une frontière entre la République d'Irlande et l'Irlande du Nord.

Comentario : "Adolphe de la Rüe fut l'inspecteur des forêts de la couronne et l'organisateur des chasse de Napoléon III. Après la chute du Second Empire, il écrivit ses souvenirs qui font revivre avec bonheur et précisions les fastes de toute une époque, tant sur le plan de la vénerie que de la chasse au tir. Contrairement à la légende, on y découvre que l'empereur était un adroit tireur et un chasseur avisé qui brûlait plus de 9 000 cartouches chaque année et appréciait les coups de longueur, "parce qu'ils laissaient leur chance au gibier"." [source éditeur]

Comentario : La gestion des excréments canins dans les villes n'est pas un thème nouveau, il en est déjà question dans des textes datant de la fin du XIXe siècle. Mais la présence de ces déjections sur les trottoirs est, de nos jours, devenue une nuisance insupportable pour les citadins et donc une préoccupation majeure pour les municipalités. Cet article présente l'évolution de la politique de propreté menée par Jacques Chirac, Jean Tibéri et Bertrand Delanoë pour la ville de Paris. "Motocrottes", "espaces propreté", "distribution de sacs" et campagnes de communication s'adressant aux propriétaires furent les mesures adoptées dans une première phase à l'orientation incitative. Un changement de cap s'opère en 2001 avec la mise en œuvre d'une politique plus répressive et qui semble avoir eu l'effet escompté.

Comentario :

"La République naturaliste examine la rencontre entre un petit objet d'histoire de la culture et des sciences, les collections d'histoire naturelle, et un événement colossal, la Révolution. Les années 1789-1804 sont en effet un moment exceptionnel dans la constitution des collections naturalistes françaises. Récoltés, échangés, achetés ou confisqués dans les cabinets aristocratiques et ecclésiastiques, une multitude de spécimens convergent vers le Muséum d'histoire naturelle, tandis qu'une partie des doubles de ces collections nationales est envoyée en province dans les cabinets des Écoles centrales. Le Muséum apparaît alors comme le centre autour duquel s'organisent le rassemblement, puis la dispersion des spécimens et Paris prétend, pour un temps, incarner la capitale universelle de l'histoire naturelle.

En suivant le parcours de ces objets, le livre analyse aussi ce qui se joue au moment où, dans la capitale comme en province, l'histoire naturelle s'institutionnalise, se professionnalise et se spécialise autour de collections refondées ou entièrement nouvelles. Au sein de ces collections, les relations entre objets scientifiques, artistiques et ethnographiques ne sont jamais exactement les mêmes tout comme les pratiques savantes qui fixent la valeur et l'usage des spécimens. C'est ainsi que dans les relations complexes, et parfois tendues, qui se tissent alors entre le Paris naturaliste, l'Europe savante et la province des professeurs, une hiérarchie des positions intellectuelles et des institutions scientifiques s'élabore progressivement.

Ce livre dresse une carte inédite du savoir à l'époque révolutionnaire." [source éditeur]

Comentario : "Sur la question brulante du bien-être de l'animal d'élevage, qui soulève de fortes oppositions de points de vue dans nos sociétés et agit sournoisement sur le comportement des individus, en particulier sur la consommation de viande, l'objectif de l'auteur est de tenter une réflexion conceptuelle soutenue par une étude de cas. Dans un premier temps est expliqué le concept d'"éthique de situation", qu'inspire la pensée de Sartre, chez qui le concept de situation a donné lieu à plusieurs textes portant cet intitulé. C'est toutefois le roman philosophique La Nausée (1938) qui est le plus explicite. Le concept de situation, qui est étroitement associé à ceux de liberté et de pratique (ou d'agir), définit un rapport au monde qui privilégie l'existence, le concret (ou le réel), le moment ou le temps présent. Dans la recherche en sciences sociales, ces mots – en particulier celui de concret – donnent un sens à celui de territoire mais aussi à celui d'individu libre et de liberté collective. La situation implique aussi un rapport au politique dans le temps présent. Dès lors une "éthique de situation" est une éthique consciente de la complexité des interactions, de contradictions constitutives du temps même de la situation mais qui, en conscience et par engagement, cherche à aller au-delà de ces contradictions pour faire émerger non pas une morale invariante mais un acte, une pratique éthique qui subsume ces contradictions. Pour illustrer dans le domaine de l'élevage la portée pratique d'une éthique de situation, l'expérience menée en Martinique pour résoudre le problème des carnivores domestiques qui mettent en danger la vie d'autres animaux (bovins, ovins surtout) est rapportée."

Comentario :

"Les animaux souffrent comme nous. Comme nous aussi, ils jouissent du bien-être. Mieux que nous parfois, ils s'imposent par la ruse et l'intelligence. Comment continuer à les traiter comme des " choses " dont on se contenterait de condamner l'abus ? Mais faut-il pour autant leur accorder des droits, et si oui lesquels ? Et qui veillera à leur application ?

Pour répondre à ces questions et à tant d'autres, Boris Cyrulnik l'éthologue, Élisabeth de Fontenay la philosophe, Peter Singer le bioéthicien croisent leurs regards et confrontent leurs savoirs sur la question animale.

La voie est tracée pour que le législateur s'attelle à la rédaction du contrat qu'il nous faut maintenant passer sans délai avec nos frères en animalité, au nom de la dignité humaine." [source éditeur]

Comentario : "La rage est une zoonose négligée ayant un impact majeur sur la santé publique dans la plupart des pays en voie de développement, qui cause, selon les déclarations à l'OMS, très sous-estimées au demeurant, la mort de plus de 70 000 personnes par an dans le monde, particulièrement au sein des communautés pauvres rurales isolées et dont les principales victimes sont les enfants de moins de 15 ans. Le chien en est le réservoir majeur et est à l'origine de la grande majorité des cas de contamination de l'Homme, particulièrement dans les pays où les populations canines errantes et divagantes sont présentes. Cette étude s'intéresse donc au rôle de ces populations dans l'enzootie de la rage canine et à leur impact sur la rage humaine, afin d'analyser les actions à mettre en place sur ces populations pour augmenter le succès de la lutte contre la rage, en se fondant sur certains programmes existants. Les différentes catégories de populations canines, leur écologie et leurs interactions avec l'Homme et entre ces populations, conditionnent les méthodes de lutte à mettre en place pour interrompre la circulation du virus. C'est pourquoi il est capital d'inclure, parmi les composantes jouant un rôle majeur dans la lutte pour l'élimination de la rage canine, le suivi des populations canines, leur vaccination de façon efficace et suffisante, le contrôle de leur reproduction et de leur environnement, ou leur élimination. Chacun de ces aspects doit être adapté au contexte, et le succès de l'éradication de la maladie dépend fortement de la collaboration des différents acteurs de cette lutte, à l'échelle internationale par l'implication d'institutions comme l'OMS, à l'échelle nationale par la coopération entre les différents services gouvernementaux, et à l'échelle locale par l'implication de la communauté. Plusieurs programmes mis en place dans des pays en voie de développement suivant ces principes ont déjà permis une diminution significative de l'incidence de la rage canine et humaine mais il s'agit d'actions de longue haleine qui supposent leur maintien dans la durée, et doivent donc faire face à, voire anticiper, l'éventuelle lassitude des acteurs."

Comentario :

"Les déjections canines sont très présentes sur les trottoirs en France, et leur gestion est un problème quotidien. Au-delà du problème esthétique, c'est surtout les risques sanitaires qui inquiètent. Des aménagements ont été pensés pour faciliter leur ramassage et améliorer l'intégration des chiens en ville. Des programmes ont été mis en place pour sensibiliser les citadins au problème, mais également pour condamner les contrevenants. Mais une fois le ramassage réalisé le devenir de ces déchets est également sujet à débat. Actuellement ils sont brulés pour la grande majorité. Or de plus en plus de particuliers sont à la recherche de solutions plus respectueuses de l'environnement. Les méthodes de compostage et de lombricompostage ce sont donc développées, mais principalement à de petites échelles. Ces procédés ont l'avantage d'être peu coûteux, de nécessiter peu d'entretien et de produire un engrais de qualité, le lombricompostage étant supérieur au compostage sur tous ces points. Cependant, le produit final obtenu n'est pas garanti sans pathogènes, notamment en ce qui concerne les helminthes et les protozoaires. Mais des refuges ont décidé d'utiliser ce procédé, notamment parce qu'il permet une réduction importante du volume des déchets. Les deux expériences réalisées ont établi que ce procédé convenait à ce type de structures pour gérer les déjections. Le modèle semble cependant peu adaptable à l'échelle des villes."