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Résumé : Synthèse sur la vision du chien. De par son anatomie et son fonctionnement, l'œil du chien ne distingue pas les mêmes choses que celui d'un être humain. Avec les connaissances actuelles, il est cependant possible d'imaginer la vision de nos protégés. Présentation de l'anatomie de l'œil du chien et description des caractéristiques de la vision canine : sensibilité à la lumière et aux mouvements, perspective, champ visuel, acuité visuelle et perception des couleurs.

Résumé : Article rédigé d'après l'intervention de Philippe Durieux au congrès vétérinaire de l'Afvac en novembre 2017. L'acuité visuelle d'un chien ne peut s'évaluer précisément et nécessite en préalable à tout examen oculaire des examens comportementaux. Cet article présente quelques tests d'exploration (test de placer visuel, test de clignement à la menace, test de la boule de coton) et les conditions d'étude des réflexes photomoteurs (RPM) et du réflexe de clignement à l'éblouissement lumineux (CEL).

Résumé :

Présentation d'un cas d'adénocarcinome de la glande nictitante chez un mâle épagneul tibétain de 13 ans. L'examen clinique et ophtalmologique, les hypothèses diagnostiques, les examens complémentaires, le diagnostic, la chirurgie d'exérèse de la membrane nictitante, le diagnostic histologique et le suivi sont détaillés dans  cet article.

La discussion porte ensuite sur les tumeurs de la membrane nictitante : le diagnostic clinique et ses limites, l'intérêt des examens complémentaires et le pronostic.

Résumé :

Compte rendu de l'intervention du Dr Guillaume Payen, lors du congrès de l'Afvac, sur la marche à suivre en consultation pour mettre en évidence un déficit visuel chez le chien. Cet article présente les différents tests cliniques permettant d'objectiver une baisse de vision : test de clignement à la menace, suivi des objets en mouvements, parcours d'obstacles, test du placer visuel, évalution des réflexes photomoteurs. Il aborde également les lésions du fond d'œil à rechercher en cas de baisse d'acuité visuelle et les examens complémentaires à pratiquer : pupillométrie chromatique, électrorétinographie et rétinoscopie. 

Encadré : compensation du handicap par le chien malvoyant et mesure à prendre pour sécuriser son environnement. 

Résumé : "Chiens et chats sont les animaux de compagnie préférés des humains. Pourtant, même s'ils nous sont proches, nous avons parfois du mal à décoder leur comportement. Que signifient les aboiements d'un chien ? Et pourquoi remue-t-il la queue à gauche plutôt qu'à droite ? À quoi servent les moustaches d'un chat ? Que signifient les ronronnements du chat ? Des vétérinaires et des scientifiques tentent de répondre à ces questions. Non sans humour, cet album documentaire illustré nous fait entrer dans l'univers de nos compagnons à poils !"

Résumé :

"Certains chiens sont-ils plus intelligents que les autres ? Un chien peut-il vraiment souffrir de dépression ? Que voit un chien lorsqu'il se voit dans un miroir ? Quelle est la technique la plus efficace pour dresser son chien ? Comment calculer sans se tromper l'âge de son chien ? Après son best-seller "Comment parler chien", Stanley Coren offre à 70 questions que nous nous posons tous, 70 réponses concrètes, nourries à une pratique canine de plus de cinquante ans et vérifiées par les expériences scientifiques les plus récentes."[source éditeur]

Résumé :

"Cet ouvrage très joliment illustré explore l'univers fascinant de la cognition animale (la manière dont les chiens perçoivent le monde). En ce qui concerne les sens physiques, les chiens ont l'avantage sur les humains : ils entendent des sons à plus longue distance avec une gamme de fréquences plus large que la nôtre, leur odorat est plus développé, ils ont une meilleure vision périphérique et, enfin, leurs vibrisses leur indiquent le moindre changement subtil de pression atmosphérique. Ne soyez donc pas surpris si votre chien se dirige vers la porte bien avant que vous n'entendiez un visiteur arriver ! Au fil des pages, vous découvrirez comment fonctionnent les cinq sens de votre petit compagnon et quel regard il porte sur le monde, afin de mieux communiquer avec lui. Vous pourrez aussi, grâce à des tests et à des activités ludiques, mesurer – voire stimuler – son intelligence, et trouver des réponses à cette question que nombre de propriétaires de chiens se posent : possèdent-ils un sixième sens ?" [source éditeur]

Résumé :

" Un loup rempli d'humanité, c'est la définition du chien de Jean de la Fontaine dans sa fable "Le loup et les bergers". Définition certes poétique, mais surtout confirmée par l'ADN, concernant tant l'origine du chien que sa modification par l'homme. Entrez dans le cerveau du chien pour comprendre pourquoi il est devenu le meilleur ami de l'homme. À partir des données scientifiques et de son vécu, Pierre Jouventin, docteur ès sciences qui a élevé chez lui une louve, explique comment nos ancêtres ont créé le chien à partir du loup et pourquoi, à la différence de nos cousins les chimpanzés, il est devenu "le meilleur ami de l'homme".
Cette espèce, qui n'existe pas dans la nature et dépend entièrement de l'homme, est en effet plus difficile à comprendre qu'on le croit. Quelle est sa niche écologique d'origine ? Quelles sont ses motivations profondes ? Quelle est sa véritable nature ? C'est le mystère du chien. Entrez dans ce monde nouveau pour devenir plus étroitement complice de votre ami à quatre pattes." [source éditeur]

Résumé :

Les relations sociales complexes que peuvent entretenir les animaux entre eux nécessitent des capacités cognitives particulières parmi lesquelles la faculté de reconnaître ses congénères familiers. Au sein du règne animal, les chiens tiennent une place tout à fait particulière de par la relation étroite qu'ils entretiennent avec l'homme depuis 15000 ans. Cette coévolution de l'homme et du chien, et la situation de dépendance de ce dernier envers l'homme que lui confère son récent statut d'animal de compagnie, a amené le chien à développer des capacités de communication interspécifique sans égales ; celles-ci devraient s'accompagner des capacités cognitives permettant de reconnaître les humains à qui ils s'adressent. Afin de déterminer si le chien est effectivement capable de reconnaître visuellement les humains qui lui sont familiers, nous avons mis en place un protocole expérimental de discrimination simultanée d'images fixes en 2D, à l'aide d'un conditionnement opérant à renforcement positif de nature alimentaire. Notre étude n'a pas permis d'affirmer avec certitude que les chiens sont capables de discriminer visuellement les images de visage d'humains familiers, d'images de visage d'humains non familiers. Il semble toutefois que certains chiens soient capables d'utiliser le concept de familiarité pour former des catégories ce qui laisse supposer qu'ils se font une représentation mentale, conceptuelle de leur environnement. Une étude complémentaire avec des stimuli visuels et auditifs, et menée sur un plus grand nombre d'animaux, serait intéressante à mettre en oeuvre afin de déterminer dans quelle mesure les différents modes sensoriels interviennent dans la reconnaissance de l'humain familier.

Résumé : "L'absence du propriétaire peut représenter un facteur de stress important lorsque le chien reste seul à la maison, conduisant certains chiens à exprimer des comportements associés à de l'anxiété de séparation. Alors que des cas de chiens regardant des écrans télévisés sont fréquemment rapportés, les technologies interactives pour chiens sont en plein essor, avec par exemple, la naissance d'une chaine de télévision spécifiquement dédiée aux chiens. Cependant, il existe encore très peu de connaissances à ce sujet. Cette thèse met en lumière les résultats et les recommandations issues d'une étude bibliographique concernant les méthodes d'enrichissement de l'environnement des chiens grâce aux jeux, à la stimulation auditive, visuelle et olfactive. Dans le cadre de cette thèse, deux études ont été menées. Premièrement, 230 étudiants vétérinaires propriétaires de chiens ont été interrogés à l'aide d'un sondage. Ce questionnaire observait leur conduite lorsqu'ils laissaient leur chien seul à la maison, afin d'identifier des problèmes et d'éventuelles solutions. Les résultats ont montré que la plupart d'entre eux laissaient leur chien plus de 6 heures (64,3%) et que 16,9% de ces derniers exprimaient des comportements de stress lorsqu'ils étaient seuls. Les jeux étaient l'enrichissement le plus utilisé (76,5%) tandis que la musique et la télévision représentaient une stimulation peu utilisée : plus de 80% des étudiants n'utilisaient pas cette méthode. Nous avons trouvé une association significative entre le jeune âge et le fait que les chiens toléraient mal de rester seul, ainsi que le temps de séparation. Aucune corrélation n'a pu être établie avec la présence de congénère ou d'animaux d'autre espèce, l'apprentissage de la solitude, l'attitude du maître avant de quitter son chien et la tolérance de l'isolement social. L'objectif de la seconde étude était d'étudier l'influence d'une stimulation audio-visuelle sur le comportement de 21 chiens lorsqu'ils restaient seuls à la maison. Nos sujets ont été filmés seuls à la maison pendant 60 minutes et exposés à deux situations : une situation contrôle (sans film) et une phase expérimentale (avec une télévision diffusant un film développé spécifiquement pour les chiens présentant des images de congénères en mouvement et d'animaux d'autres espèces). Une analyse comportementale a montré que les chiens ont passé 15,3% du temps total de l'expérience à regarder le film (9,2 ± 2,55 minutes). Ils ont passé la plupart de leur temps “passifs” (50,6 ± 3,56 minutes), comportement qui a été significativement réduit lorsque la télévision était allumée (40,49 ± 3,82 minutes) (p = 0,0006). Ils étaient significativement plus vigilants avec le film (16,06 ± 2,71 minutes contre 9,8 ± 1,9 minutes sans le film) (p = 0,006). Les données n'ont pas confirmé que la stimulation audio-visuelle atténuait la réponse comportementale de stress, mais qu'elle pouvait être utilisée comme méthode d'enrichissement environnemental et que l'effet était modulé par le tempérament du chien. Nos résultats suggèrent ainsi que le comportement des chiens de compagnie peut être influencé par une stimulation audiovisuelle sous forme de programmes télévisés."