Comentario : "La littérature cynégétique africaine, principalement anglophone, des XIXe et XXe siècles évoque fréquemment ce terme un peu singulier de "chien à lion". Le propos de ce travail a été de creuser la signification de cette dénomination de "liondog" et surtout d'en préciser son contenu à travers une analyse détaillée de leur emploi dans les différentes zones cynégétiques du continent africain.
Après une approche générale tentant d'évaluer la nature d'un chien de chasse aux grands fauves sur différents continents, fondée sur des témoignages historiques, a été élaboré un essai de définition des chiens à lions. Comme les récits des divers utilisateurs le prouvent leur identité raciale est parfois très précise - lévriers d'origine européenne ou indigène, grands terriers (airedale et bull-terriers) chiens courants divers - mais le plus fréquemment issue de croisements variés voire même impossible à tracer.
Le "chien à lion" des colons d'origine européenne est né en Afrique du Sud, probablement dès le XVIIIe siècle, mais les preuves sont quasi impossibles à établir pour cette époque reculée. Nous y disposons de sources écrites à partir du début et tout au long du XIXe siècle. À partir du Cap l'animal a migré au Nord avec ses maîtres jusqu'en Rhodésie où son utilité se vérifia entre les mains des Selous, Upscher et Van Rooyen. C'est au Kenya qu'il a servi beaucoup et longtemps (30 ans environ) à partir du début du XXe siècle avec des chasseurs montés. Les White Hunters employèrent entre autres des chiens de meute anglais et des cinéastes chasseurs nord-américains vinrent y tourner des films de grande chasse mettant en scène des chiens courants américains et des airedales issus d'élevages des États Unis. Un Écossais, John Hunter, chasseur professionnel au nom prédestiné, joua dans les années 1920 un rôle tout particulier dans l'emploi méthodique des chiens d'attaque sur lions au Kenya.
Les rares témoignages relatifs au Soudan attestent la présence de lévriers primitifs et de parias dans la lutte contre les fauves mais ne permettent aucune explication circonstanciée.
L'apothéose des chiens à lions se situe à Bulawayo (Zimbabwe actuel) en 1922 avec la naissance dans la cynologie internationale du rhodesian ridgeback. Celui-ci fut l'aboutissement d'une longue histoire qui débuta au Cap en 1870 avec le boerhond et le steekbaardhond, qui évoluèrent par des croisements divers vers l'african lion dog qui devint d'abord rhodesian lion dog puis rhodesian ridgeback. Cette apothéose fut aussi le chant du cygne du chien à lion, car par un étrange paradoxe la colonie du Kenya interdit la chasse au lion à l'aide de chiens au début des années 1930. Ainsi au moment où, après un tâtonnement séculaire devint disponible l'instrument le plus perfectionné mis au point pour une tâche donnée, il s'avère que son emploi est interdit dans son espace de prédilection antérieur pour des raisons de conservation."
Comentario : "La littérature cynégétique africaine, principalement anglophone, des XIXe et XXe siècles évoque fréquemment ce terme un peu singulier de "chien à lion". Le propos de ce travail a été de creuser la signification de cette dénomination de "liondog" et surtout d'en préciser son contenu à travers une analyse détaillée de leur emploi dans les différentes zones cynégétiques du continent africain.
Après une approche générale tentant d'évaluer la na...
AFRIQUE ; 19EME SIECLE ; 20EME SIECLE ; CHASSE ; LION ; OURS ; RECIT ; MEUTE : CHASSE
AIREDALE TERRIER ;
CHIEN DE RHODESIE A CRETE DORSALE
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