Dokumente Guintard, Claude 35 résultats

Kommentare : Les travaux novateurs du Pr Martin Fischer, auteur de l'ouvrage Dogs in motion, revisitent certaines connaissances fondamentales d'anatomie comparée. En effet, on observe, dans la littérature, une prééminence de l'anatomie humaine sur l'ensemble de l'anatomie comparée ; le rôle de chacun des muscles est calqué sur l'anatomie humaine. À partir de techniques ultra modernes d'imagerie, le Pr Fischer a montré que les choses n'étaient pas si simples chez un quadrupède. Illustration avec l'exemple de l'articulation du coude et du muscle triceps brachial.

Kommentare : "Les races canines brachycéphales font l'objet, depuis plusieurs années, d'une attention tout à fait particulière en termes de santé et de bien-être animal. Certaines sont plus affectées que d'autres par le BOAS (Brachycéphalic Obstructive Airway Syndrome), mais les données font encore défaut pour pouvoir dire si ce syndrome touche une infime partie de la population globale ou une frange non négligeable". Alors que la SCC met en place un test fonctionnel pour répondre à cette question, certains pays ont décidé d'interdire unilatéralement l'élevage de 12 races brachycéphales, à moins d'en modifier profondément la morphologie. Cette position interroge sur l'évolution du rapport cranio-facial de ces races sur le temps long, pour déterminer à quel moment elles se sont orientées vers la voie de l'hypertype. Le premier volet de cet article sur la morphologie faciale des brachycéphales montre tout d'abord de quelle manière il est possible d'objectiver le degré de brachycéphalie d'un chien, notamment par la prise en compte du rapport cranio-facial. Il détaille ensuite l'évolution de l'indice cranio-facial du bulldog, du dogue de Bordeaux et du carlin entre la fin du XIX et le début du XXIe siècle.

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Premier volet d'un dytique consacré à l'anatomie du thorax des races brachycéphales chez le chien et aux premiers résultats du test Breath. Ce travail reprend les principaux résultats de la thèse Les races canines brachycéphales : origines et enjeux d'aujourd'hui soutenue par Charlotte Palmier, en 2021 (Oniris). Cet article revient sur les caractéristiques et modifications anatomo-morphologiques des races brachycéphales. Il décrit notamment le SORB (Syndrome Obstructif Respiratoire des races brachycéphales) et les deux catégories d'anomalies rattachées à ce "syndrome respiratoire débilitant" qui implique une obstruction des voies respiratoires par les tissus mous. Il présente ensuite le test fonctionnel Breath, développé par la SCC pour "évaluer tout chien de race brachycéphale sur sa capacité à effectuer un exercice physique simple et quotidien" et souligne l'importance de prendre en compte les dimensions du thorax de ces chiens, peu étudiées jusqu'à présent. Tableau des définitions des mesures et, pour le test Breath, tableau des distances à parcourir dans le temps accordé pour chacune des races concernées.

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Présentation d'un travail de recherche visant à investiguer, par une étude généalogique, un possible déterminisme génétique de l'oligodontie chez le chien. Les recherches ont porté sur l'oligodontie prémolaire chez une famille de West Highland white terrier, race présentant une fréquence importante d'anomalies numériques de la formule dentaire et une atteinte préférentielle des prémolaires.

Cet article aborde la question de l'oligodontie canine et l'état des connaissances sur cette anomalie de la formule dentaire, il expose ensuite le matériel et la méthode adoptés pour cette étude, ainsi que les résultats observés. 

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Cet ouvrage, fruit de la collaboration de 12 grands spécialistes français de l'élevage canin, réunit les connaissances indispensables pour appréhender les qualités des chiens de race. Très exhaustif, le livre doit son originalité à la diversité des thèmes abordés : l'anatomie, la locomotion et les allures, l'extérieur, les standards de race, les concours et le jugement. Sans équivalent depuis 25 ans, ce livre intéressera tous les cynophiles, éleveurs et juges.

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"L'Aurochs est l'ancêtre de tous les bovins domestiques. Il est apparu il y a environ 500 000 ans. Intensivement chassée au Moyen Age, cette espèce a vu son dernier représentant s'éteindre dans une forêt de Pologne en 1627. Comment connaît-on l'Aurochs ? C'est par ses représentations dans les grottes de Lascaux et dans quelques œuvres illustrant la vie ou les mythes de civilisations antiques qu'aujourd'hui on connaît l'Aurochs. Ses cornes se dressent dans quelques logos et résonnent encore dans les paroles d'une chanson de George Brassens... L'Aurochs est-il condamné à l'oubli ? Rien n'est moins sûr ! Vers 1930, des zoologistes allemands ont cherché à "reconstituer" l'animal disparu en croisant des taureaux et des vaches ayant hérité de caractères de leur ancêtre sauvage. De cette expérience sont issus des bovins qui ressemblent fortement à l'Aurochs ; on les nomme "aurochs-reconstitués". Depuis trois décennies, quelques dizaines d'éleveurs en Europe ont repris ce projet à leur compte. L'Aurochs-reconstitué est aujourd'hui une race bovine reconnue. Que nous apporte l'Aurochs-reconstitué ? L'Aurochs-reconstitué se trouve un créneau original ! Il valorise des grands espaces et des milieux difficiles. En effet, par sa grande rusticité et son aptitude à vivre toute l'année dehors, il réinvestit et entretient à faibles coûts les biotopes de l'Aurochs primitif. Il revivifie les patrimoines locaux. Pourquoi en faire un livre ? C'est l'occasion unique, en langue française, de "traverser" des ponts historiques, scientifiques et culturels entre l'animal mythique disparu et le "nouvel Aurochs". En se laissant guider d'iconographies de qualité en informations actuelles par un langage accessible à tous." [Source éditeur]

Kommentare : "Le cavalier King Charles spaniel, petit épagneul nain anglais, est actuellement la 3e race en nombre d'inscriptions au LOF et la 1re des chiens de compagnie. L'auteur présente tout d'abord la race et ses acteurs pour envisager ensuite différents aspects de sa sélection (programmes d'éradication des tares génétiques, choix des reproducteurs...). Dans la seconde partie, les résultats d'une enquête réalisée auprès de 41 élevages français de cavaliers sont exposés. Ils abordent les structures et leurs cheptels, la conduite de l'élevage et plusieurs données de gestion technico-économique. Cette étude a permis d'évaluer le profil des éleveurs et leur technicité mais aussi les difficultés rencontrées et leurs attentes pour envisager sereinement l'avenir de l'élevage du cavalier King Charles en France."

Kommentare : "Ce travail s'inscrit dans le cadre d'une problématique soulevée lors des réunions des commissions de la Fédération Cynologique Internationale (FCI) sur la tolérance de l'absence de PM1 et M3 dans les standards des races. Après avoir rappelé les bases anatomiques de la denture du chien et les principales anomalies dentaires rencontrées dans cette espèce, l'auteur fait un état des lieux des données existantes sur l'oligodontie chez le chien de la préhistoire à nos jours. L'importance de la denture dans les standards des races actuellement reconnues par la FCI et la problématique sur l'absence des PM1 et des M3 sont mises en relation avec une étude personnelle sur la formule dentaire des chiens observés en clinique ou lors d'expositions canines auxquelles l'auteur a participé. Les résultats de cette étude ont permis d'objectiver la fréquence de l'oligodontie dans différentes populations de chiens et de mettre en évidence l'influence de la sélection sur la variabilité de la formule dentaire. Les chiens d'exposition ou inscrits au LOF apparaissent moins sujets aux anomalies dentaires numériques dans les échantillons étudiés. Par ailleurs, l'analyse des résultats obtenus en fonction de l'appartenance des races aux groupes de la FCI montre que l'oligodontie est plus fréquente dans les groupes III et IX. Or, dans ces groupes, beaucoup de standards n'excluent pas de la reproduction les chiens présentant l'absence d'une ou plusieurs dents. Par ailleurs, une étude particulière réalisée chez le dogue de Bordeaux lors de l'exposition Nationale d'Elevage de 2015, a révélé une forte proportion d'agénésies des quatrièmes prémolaires inférieures dans cette race. Même si le déterminisme génétique de l'oligodontie reste à être précisé, il ressort de cette étude que l'absence de dent est un caractère transmissible indéniable."

Kommentare : "Le Chien est l'espèce domestiquée la plus ancienne. La crâniométrie, composée de mesures sur le crâne et la mandibule standardisées par plusieurs auteurs, est un outil permettant de comparer le Chien aux autres Canidés ou les races de chiens entre elles. Le but de cette étude est de fournir des données de référence pour des races non étudiées jusqu'à maintenant en crâniométrie canine, de donner des éléments de comparaison entre les différentes races actuelles et de proposer un minimum de mesures crâniométriques suffisant à discriminer les types canins. Une première partie propose une synthèse des connaissances sur la domestication et l'évolution du Chien, la deuxième partie comporte le descriptif de notre étude expérimentale, comportant 80 mesures réalisées sur 139 têtes osseuses de chiens répartis dans 46 races différentes ; les troisième et quatrième partie détaillent respectivement les résultats et la discussion : une proposition méthodologique visant à réduire de 80 à 17 le nombre de variables mesurées est avancée."

Kommentare : L'étude a pour but d'harmoniser les points de non confirmation avec le standard correspondant de la race afin d'éviter les erreurs de jugement. Pour cela, le travail a porté sur la modification des points de non confirmation. Les races étudiées sont les 58 races représentant plus de 80 % des Confirmation en 2014. Le border collie a été exclu de l'étude car la confirmation de cette race nécessite une épreuve de travail ne rentrant pas dans le cadre de ce travail. Cela a permis de retirer les défauts non éliminatoires qui figuraient sur les listes de points de non confirmation, de rajouter ceux qui n'y figuraient pas, mais aussi d'apporter des précisions pour les juges, de retirer les fautes d'orthographes et d'harmoniser les listes de points de non confirmation entre elles. Toutes les listes comportaient des erreurs, d'importance variable. Au total 595 corrections ont été effectuées. Les erreurs retrouvées le plus souvent sont les points non notés comme éliminatoire dans le standard (233 corrections). Ces listes ainsi corrigées vont être proposées à la relecture à la Commission Zootechnique de la Société Centrale Canine qui les proposera aux clubs de race. L'étude a aussi permis de déterminer une méthodologie pouvant être reprise par les clubs de race des races non étudiées ici afin d'harmoniser les listes de points de non confirmation avec le standard.