Commento : "Appuyé sur une solide documentation, Le destin des lévriers est, tout au moins en Europe, le premier ouvrage exposant la nature de ces animaux. Les lévriers en effet ne sauraient être confondus avec nulle espèce sauvage ou domestique et l'examen de leurs particularités anatomiques, morphologiques, physiologiques, psychiques et éthologiques, conduit à voir en eux une espèce originale, créée par la nature à l'ère tertiaire voilà bien des millions d'années, probablement au pliocène supérieur.
L'histoire, étymologiquement et au sens le plus noble "la recherche de la vérité, évoque la présence des lévriers au Sahara au temps où celui-ci était encore une riante savane, elle nous parle de leur évolution en Egypte, dans les pays méditerranéens, au Proche-Orient et jusqu'en Chine. Elle nous raconte aussi comment à la veille de l'ère chrétienne, alors que l'Occident ignorait le lévrier, les Celtes au cours de leurs aventures dans les Balkans et en Asie mineure ont découvert le lévrier et l'ont introduit dans les régions atlantiques. L'histoire peut-elle importer son concours à la normalisation de la situation des lévriers ? Aujourd'hui, c'est chose possible depuis les récents progrès de la préhistoire en matière de datation.
À cette thèse sur le destin des lévriers s'ajoute en troisième partie un texte pratiquement inconnu en France, le Traité de la chasse de Flavius Arrien. Rédigé par un personnage de haute valeur morale, stoïcien, général romain, historien, ce texte constitue le plus ancien document cynologique de l'histoire des lévriers." [source éditeur]