Documenti Cherville, Gaspard de 8 résultats

Gaspard de Cherville était homme de lettres et journaliste, collaborateur du journal "Le Temps" et de plusieurs revues cynégétiques dont "La Chasse illustrée", et collaborateur anonyme d'Alexandre Dumas. 

Cette histoire pour enfants est racontée par Trim, un  excellent braque, le chien de la famille Labroussaille. Le père Labroussaille est un pauvre garde-chasse qui vit dans le besoin. Il a onze enfants. Trim est le compagnon de l'un d'eux, Isidore, surnommé Barbouillé. Un soir, un riche bourgeois, M. Piednoir, profitant de la pauvreté des Labroussaille, achète Trim. Celui-ci, fort de l'éducation droite reçue du père Labroussaille, et fort de sa propre sagesse, entreprend de devenir célèbre.

Tout ce qui arrive à l'intelligent animal est décrit d'un ton enlevé et précis qui rend cette histoire très réjouissante.

D'abord récit d'une rivalité, Les aventures d'un chien de chasse deviennent le récit d'une amitié entre un jeune homme pauvre et son chien.

La naissance de Sansonnet, en 1825 dans la province de Liège, est mouvementée. Quand son maître courroucé voit que la portée de sa chienne Phann ne tient pas du pointer rapporté à dessein d'Angleterre, il ordonne de la faire noyer. Hors de lui, il donne congé à son premier chasseur, Mostricht, accompagné de son barbet fautif, Snab, et garde Lafourchette pour le remplacer.

S'ensuit un mélodrame prenant et clairement construit où chaque personnage est campé avec finesse. L'un des chiot, Sansonnet, survit, est recueilli par Thibaut, un pauvre garçon. Sansonnet accompagne Thibaut, le soutient de ses encouragements, lui apporte une richesse rejetée de prime abord : celle de ses exploits de chien de chasse. Thibaut, avec Sansonnet, joue un rôle grandissant dans cette histoire où l'affection entre l'homme et le chien, le sens de l'honneur et l'amour côtoient la perversité.

Quatorze contes d'inspiration à la fois romantique et sociale. Le ton est plutôt badin et léger.

Dans le premier, le Roman du caniche (pp. 3-51) : le héros, monsieur de La Cochardière, parvient à garder son petit caniche noir malgré la jalousie de sa femme.

Le 2ème conte, Un drame dans un pupitre, qui traite de l'acquisition de serpents, évoque le savoir-faire des chiens face à ces reptiles (p. 58).

Plusieurs autres contes d'un humour railleur figurent sur fond de scènes de chasse plus ou moins réussies : La vallée de Bodo (pp. 115-143), La judelle blanche (pp. 147-153), Une chasse au phoque (pp. 157-189), Les derniers coups de fusil d'Alexandre Dumas (pp. 238-243) où paraît son gros braque nommé Valdin (pp. 242-243), Quand on est lapin (pp. 266-284) où l'on évoque l'odorat du chien (p. 268) puis ses abois (p. 278), et où l'on rencontre un basset à jambes torses nommé Ramoneau (p. 278) qui piste Jean lapin jusqu'au coup de fusil final.

Dans Coquet (pp. 287-327), le héros possède de nombreux animaux, dont deux bassets (p. 291). Il donne à sa fille un chevreau, que le chien Tom est chargé de pister, en parfait "retrouveur", quand un jour il se perd (pp. 316-317). Le conte Aux innocents les mains pleines se moque des chasseurs qui manquent leur cible (pp. 331-354). Plusieurs chiens d'arrêt y figurent : pp. 332-333 ; pp. 336-337 et p. 351 : le chien Perdreau, p. 347. Un cas de rage (pp. 193-202) évoque les derniers instants d'une petite fille mordue par un chien enragé.

Gaspard de Cherville était homme de lettres et journaliste, collaborateur du journal "Le Temps" et de plusieurs revues cynégétiques dont "La Chasse illustrée", et collaborateur anonyme d'Alexandre Dumas

L'éditeur A la librairie de l'Art, pour publier un album des compositions du peintre Eugène Lambert (1825-1900), a demandé à Gaspard de Cherville d'agrémenter cet album d'un texte. Les illustrations représentent des chiens et des chats et Gaspard de Cherville a pu ajouter des observations sur le caractère et les mœurs de ces animaux qu'il connaissait bien. Il possédait d'ailleurs trois chats (p.76) et un griffon, Thug (décrit pp. 88, 91, 108, 144-146, 163-164 et 168-169). Ce sont de nombreuses histoires qu'il raconte, ou bien des pensées à partir des dessins.

Le livre, qui aborde sans ordre les chats ou les chiens, traite des chiens dans les passages suivants :

- de la jalousie entre chiens dans un chenil (pp. 7-8).

- des considérations sur l'affection entre l'homme et le chien, suivant son utilisation (pp. 12-15, pp. 50-56).

- l'épagneul de M. Lindsay, à Inverness, chargé de recevoir des aumônes, happe la monnaie tendue pour aller acheter un gâteau (pp. 16-18).

- de l'amitié entre chat et chien (pp. 8-11, pp. 33-38, p. 118, pp. 253-257).

- des description des races à la mode et de leur usage à l'époque de l'auteur (pp. 39-50).

- le chapitre VI (pp. 87-103) est dédié aux chattes et aux chiennes, à leur instinct maternel ; il concerne aussi l'attitude des chiens et des chats quand c'est l'heure des repas, ainsi que les bêtises des chiots et des chatons.

- un chat et un chien (Thug) chassent, de pair, les lapins (pp. 118-120).

- dans le chapitre VIII (pp. 125-162), l'auteur réfléchit à l'instinct et à l'intelligence du chat et du chien. Finot, un basset, n'accepte de chasser qu'avec son maître (pp. 127-130) ; l'auteur s'interroge sur l'utilisation de ces animaux par la science (pp. 131-132, p. 135) ; il donne des éléments sur leur éducation, entre collier de force et persuasion (pp. 135-146) ; il décrit leur attitude face au feu (pp. 157-162).

- p. 166 : Thug porte le panier des courses.

- dans le chapitre X (pp. 191-250) sont évoquées différentes races de chiens qui peuvent servir de chiens de garde, puis les lévriers et leur interdiction, la nourriture des chiens, leur prénom.

- l'auteur décrit l'attitude du chien face à la mort d'autrui (pp. 231-232), puis la cynophagie (pp. 234-235). Il évoque aussi la vieillesse et la mort des chiens (pp. 243-250) ainsi que la rage (pp. 258-262).

- le chien Stop se caractérise par ses vagabondages nocturnes (pp. 237-243).

- le petit chien de l'abbé Baudoux, nommé Alleluia, durant la guerre de 1870, a pu donner l'alerte pour que l'on retrouve l'abbé blessé et tombé dans une marnière (pp. 284-286).

Alexandre Dumas fils introduit cet ouvrage par une lettre-préface qui traite de la bêtise des hommes et de l'intelligence des bêtes. Paul Leroi ajoute une biographie d'Eugène Lambert.

Gaspard de Cherville était homme de lettres et journaliste, collaborateur du journal Le Temps et de plusieurs revues cynégétiques dont La Chasse illustrée. C'était un collaborateur anonyme d'Alexandre Dumas.

Homme de lettres et journaliste, Gaspard de Cherville collaborait au journal "Le Temps" et à plusieurs revues cynégétiques dont "La Chasse illustrée". Il était un collaborateur anonyme d'Alexandre Dumas.

Caporal, histoire d'un chien est un roman d'aventures dans lequel l'écrivain peint les personnages et leurs réflexions avec une précision amusée.

Le seigneur de Colleville est issu d'une famille roturière qui s'est enrichie dans l'intendance de Normandie. Il a une fille de 17 ans nommée Denise. Son oncle par alliance, M. de Bourguebus, est un robin parti servir dans l'armée du roi. Il revient des théâtres de guerre couronné de lauriers, mais désormais amputé d'une jambe et borgne, et accompagné d'un jeune seigneur de Tancarville, descendant ruiné d'une famille illustre de Normandie. Celui-ci, blessé au bras, a été un dévoué et joyeux compagnon d'hôpital et M. de Bourguebus entend le remercier en lui cédant la moitié du domaine de Colleville et de ses terres giboyeuses.

Cet oncle digne et gentilhomme a un chien qui aime la chasse, Caporal. Élevé au régiment, laid et de race mélangée, intelligent, Caporal sait tout faire. Le retour sur ses terres va permettre à M. de Bourguebus de mettre en place ses projets, dont celui de marier sa nièce à M. de Tancarville. Mais les deux jeunes gens n'y souscrivent ni l'un ni l'autre.

La meute du château est d'abord reconstituée (p. 84) ; Caporal brille dans une scène de chasse qui se termine par un héroïque sauvetage que tentent Tancarville et Caporal (pp. 97-114). Caporal, croit-on, y perd la vie et M. de Bourguebus se languit de son absence (pp. 154-155).  Ce courageux chien de chasse est aussi un intelligent sauveteur (p. 172-174) et un porteur de bonne nouvelle (p. 189).

Ces 27 "contes" sont parfois aussi des réflexions de l'auteur sur des sujets liés à la zoologie (notamment l'étude des oiseaux) ou l'histoire sociale, à partir de faits contemporains. Les contes à proprement parler permettent de comparer comportements humains et animaux.

Parmi ces différents "contes" :

- Le truc de Colas (pp. 91- 95) : Colas est un corbeau freux qui vit dans une ferme ; il gagne la protection d'une chienne gordon pour pouvoir manger en paix.

- L'éducation d'un renardeau (pp. 99-105) : tentative avortée de l'éducation d'un renardeau, devant lequel le chien griffon marque l'arrêt lors d'une chasse, et que le narrateur occit.

- Les chiens bassets (pp.143-161) : description des bassets à jambes droites et à jambes torses : leurs caractéristiques physiques et leurs aptitudes à la chasse ; conseils pour les chasseurs.

- Le langage chez les animaux (pp.175-181) : court développement où l'on voit les yeux d'un chien "rayonnants de désirs" à l'audition d'un vocabulaire cynégétique, et même un chien pêcher du poisson.

- Le mouton (pp. 223-230) : caractères du mouton, et mention de l'attachement d'un mouton à un petit chien terrier (p. 228).

- Le berger (Histoire d'un mouton-coquin et du chien Bas-Rouge) (pp. 233-247). Quelques mots admiratifs sur le dressage du chien de berger, évocation de Bas-Rouge, un briard, qui ramène à la ferme un mouton qui avait été vendu.

- Le père Taupinard (pp. 267-275) : ce berger possède un chien expert dans la capture des taupes : Carabin, qui meurt de chagrin peu après la mort du père Taupinard.

- Du savoir-vivre à la chasse (p. 279-284) : bref rappel du bien-dire à la chasse (les qualités de ses propres chiens notamment, ou les défauts des autres).

- Entre bêtes (p. 293-321) : l'antagonisme entre chiens et chats à l'état sauvage disparaît à la ferme : exemple d'un chat et d'un chien clumber, et d'autres cohabitations pacifiques entre divers animaux, exemple d'une chienne accueillant 2 chiots d'une autre portée (p. 321).

- Le remord chez les animaux (pp. 325-329) : réflexions sur le chien montrant souvent des signes de remord après une bêtise ; théorie que l'auteur démonte.

- La carte cynégétique de la France (pp. 341-377) : tableau des différentes régions avec leurs types de gibier. Certains types de chasseurs aussi, dont le parisien, qui ne distingue guère chien d'arrêt et chien courant (p. 344).

Gaspard de Cherville était homme de lettres et journaliste, collaborateur du journal Le Temps et de plusieurs revues cynégétiques dont La Chasse illustrée. Il était aussi un collaborateur anonyme d'Alexandre Dumas.

Histoires de chiens comprend quatre histoires : Caporal, Mon premier chien, Matador, Gaspard l'Avisé.

- Caporal (pp. 1-154) est un roman d'aventures dans lequel l'écrivain peint les personnages et leurs réflexions avec une précision amusée.
Le seigneur de Colleville est issu d'une famille roturière qui s'est enrichie dans l'intendance de Normandie. Il a une fille de 17 ans nommée Denise. Son oncle par alliance, M. de Bourguebus, est un robin parti servir dans l'armée du roi. Il revient des théâtres de guerre couronné de lauriers, mais désormais amputé d'une jambe et borgne, et accompagné d'un jeune seigneur de Tancarville, descendant ruiné d'une famille illustre de Normandie. Celui-ci, blessé au bras, a été un dévoué et joyeux compagnon d'hôpital et M. de Bourguebus entend le remercier en lui cédant la moitié du domaine de Colleville et de ses terres giboyeuses.
Cet oncle digne et gentilhomme a un chien qui aime la chasse, Caporal. Élevé au régiment, laid et de race mélangée, intelligent, Caporal sait tout faire. Le retour sur ses terres va permettre à M. de Bourguebus de mettre en place ses projets, dont celui de marier sa nièce à M. de Tancarville. Mais les deux jeunes gens n'y souscrivent ni l'un ni l'autre.

La meute du château est d'abord reconstituée ; Caporal brille dans une scène de chasse au daguet qui se termine par un héroïque sauvetage que tentent Tancarville et Caporal (pp. 97-114). Caporal, croit-on, y perd la vie et M. de Bourguebus se languit de son absence (pp. 154-155).  Ce courageux chien de chasse est aussi un intelligent sauveteur (p. 172-174) et un porteur de bonne nouvelle (p. 189).

- Mon premier chien (pp. 155-214) : souvenirs de l'auteur quand il était jeune chasseur. Il y avait bien chez lui des chiens courants, et surtout deux braques (Stop et Morphée) et une épagneule (Phann), mais il voulait un braque à lui et l'appeler Phanor. Il serait son premier chien pour la chasse, qu'il pratiquait déjà depuis trois années. Long récit de la première ouverture avec Phanor. Qui mourra de la rage.

- Matador (pp. 215-289) commence par une description des forêts de l'Ouest en 1847. C'est un autre souvenir de chasse, où Matador, un griffon de Vendée, fait partie de la meute. Mais l'intrigue est ici centrée sur le piqueur.

- Gaspard l'Avisé (p. 291-369) : Landouiller, piqueur du marquis de Brichanteau est aussi lieutenant de louveterie du département. Il recueille un louveteau, le nomme Gaspard et l'élève, le confiant d'abord à une chienne griffon de Vendée nommée Perçante.

Gaspard de Cherville était homme de lettres et journaliste, collaborateur du journal "Le Temps" et de plusieurs revues cynégétiques dont "La Chasse illustrée", et collaborateur anonyme d'Alexandre Dumas.