Teulioù Leroi, Paul 1 résultats

L'éditeur A la librairie de l'Art, pour publier un album des compositions du peintre Eugène Lambert (1825-1900), a demandé à Gaspard de Cherville d'agrémenter cet album d'un texte. Les illustrations représentent des chiens et des chats et Gaspard de Cherville a pu ajouter des observations sur le caractère et les mœurs de ces animaux qu'il connaissait bien. Il possédait d'ailleurs trois chats (p.76) et un griffon, Thug (décrit pp. 88, 91, 108, 144-146, 163-164 et 168-169). Ce sont de nombreuses histoires qu'il raconte, ou bien des pensées à partir des dessins.

Le livre, qui aborde sans ordre les chats ou les chiens, traite des chiens dans les passages suivants :

- de la jalousie entre chiens dans un chenil (pp. 7-8).

- des considérations sur l'affection entre l'homme et le chien, suivant son utilisation (pp. 12-15, pp. 50-56).

- l'épagneul de M. Lindsay, à Inverness, chargé de recevoir des aumônes, happe la monnaie tendue pour aller acheter un gâteau (pp. 16-18).

- de l'amitié entre chat et chien (pp. 8-11, pp. 33-38, p. 118, pp. 253-257).

- des description des races à la mode et de leur usage à l'époque de l'auteur (pp. 39-50).

- le chapitre VI (pp. 87-103) est dédié aux chattes et aux chiennes, à leur instinct maternel ; il concerne aussi l'attitude des chiens et des chats quand c'est l'heure des repas, ainsi que les bêtises des chiots et des chatons.

- un chat et un chien (Thug) chassent, de pair, les lapins (pp. 118-120).

- dans le chapitre VIII (pp. 125-162), l'auteur réfléchit à l'instinct et à l'intelligence du chat et du chien. Finot, un basset, n'accepte de chasser qu'avec son maître (pp. 127-130) ; l'auteur s'interroge sur l'utilisation de ces animaux par la science (pp. 131-132, p. 135) ; il donne des éléments sur leur éducation, entre collier de force et persuasion (pp. 135-146) ; il décrit leur attitude face au feu (pp. 157-162).

- p. 166 : Thug porte le panier des courses.

- dans le chapitre X (pp. 191-250) sont évoquées différentes races de chiens qui peuvent servir de chiens de garde, puis les lévriers et leur interdiction, la nourriture des chiens, leur prénom.

- l'auteur décrit l'attitude du chien face à la mort d'autrui (pp. 231-232), puis la cynophagie (pp. 234-235). Il évoque aussi la vieillesse et la mort des chiens (pp. 243-250) ainsi que la rage (pp. 258-262).

- le chien Stop se caractérise par ses vagabondages nocturnes (pp. 237-243).

- le petit chien de l'abbé Baudoux, nommé Alleluia, durant la guerre de 1870, a pu donner l'alerte pour que l'on retrouve l'abbé blessé et tombé dans une marnière (pp. 284-286).

Alexandre Dumas fils introduit cet ouvrage par une lettre-préface qui traite de la bêtise des hommes et de l'intelligence des bêtes. Paul Leroi ajoute une biographie d'Eugène Lambert.

Gaspard de Cherville était homme de lettres et journaliste, collaborateur du journal Le Temps et de plusieurs revues cynégétiques dont La Chasse illustrée. C'était un collaborateur anonyme d'Alexandre Dumas.