Documenten DENTISTERIE : SCIENCE VETERINAIRE 10 résultats

Annotatie : Dossier sur la médecine vétérinaire préventive. Le développement de la médecine préventive, qui concerne à présent toutes les disciplines vétérinaires, reflète l'évolution des attentes des propriétaires ainsi que la prise en compte du bien-être animal. Cette médecine personnalisée, qui pourrait répondre à la baisse de fréquentation des cliniques vétérinaires, nécessite la formation et la participation de toute l'équipe des soignants.

Annotatie : Un point sur les recommandations de l'American Animal Hospital Association (AAHA) à propos des soins dentaires pour les chiens et les chats. L'importance de l'examen de la cavité buccale et des soins préventifs (nettoyage dentaire) est soulignée dans cette synthèse. Le recours à l'anesthésie générale plutôt qu'à la sédation lors des manipulations de la cavité buccale et une antibiothérapie raisonnée en cas d'infection sont également recommandés par l'AAHA.

Annotatie : "Ce travail s'inscrit dans le cadre d'une problématique soulevée lors des réunions des commissions de la Fédération Cynologique Internationale (FCI) sur la tolérance de l'absence de PM1 et M3 dans les standards des races. Après avoir rappelé les bases anatomiques de la denture du chien et les principales anomalies dentaires rencontrées dans cette espèce, l'auteur fait un état des lieux des données existantes sur l'oligodontie chez le chien de la préhistoire à nos jours. L'importance de la denture dans les standards des races actuellement reconnues par la FCI et la problématique sur l'absence des PM1 et des M3 sont mises en relation avec une étude personnelle sur la formule dentaire des chiens observés en clinique ou lors d'expositions canines auxquelles l'auteur a participé. Les résultats de cette étude ont permis d'objectiver la fréquence de l'oligodontie dans différentes populations de chiens et de mettre en évidence l'influence de la sélection sur la variabilité de la formule dentaire. Les chiens d'exposition ou inscrits au LOF apparaissent moins sujets aux anomalies dentaires numériques dans les échantillons étudiés. Par ailleurs, l'analyse des résultats obtenus en fonction de l'appartenance des races aux groupes de la FCI montre que l'oligodontie est plus fréquente dans les groupes III et IX. Or, dans ces groupes, beaucoup de standards n'excluent pas de la reproduction les chiens présentant l'absence d'une ou plusieurs dents. Par ailleurs, une étude particulière réalisée chez le dogue de Bordeaux lors de l'exposition Nationale d'Elevage de 2015, a révélé une forte proportion d'agénésies des quatrièmes prémolaires inférieures dans cette race. Même si le déterminisme génétique de l'oligodontie reste à être précisé, il ressort de cette étude que l'absence de dent est un caractère transmissible indéniable."

Annotatie : "L'articulé incisif inversé est une des malocclusions dentaires rencontrées chez le Chien. Le but de cette étude est de proposer une démarche scientifique afin de la diagnostiquer et de décider si un traitement est nécessaire ou non, et enfin de choisir la technique la plus appropriée. Le traitement des malocclusions dentaires est délicat : d'un point de vue éthique, il est formellement interdit au praticien vétérinaire d'intervenir si le but est seulement esthétique. Il faudra également écarter une origine génétique afin de ne pas corriger un animal qui pourra transmettre une malocclusion dentaire à sa descendance, ce qui se révèlera délicat et pas toujours possible. Cela consistera surtout à éliminer une anomalie squelettique (essentiellement une différence de taille entre les mâchoires inférieure et supérieure). Le propriétaire doit quoi qu'il en soit être informé du risque héréditaire des malocclusions dentaires. Une fois le traitement justifié, plusieurs traitements sont possibles, selon l'âge de l'animal, la ou les incisives concernées (supérieures ou inférieures) et l'importance du déplacement. Un traitement préventif consiste à extraire le plus tôt possible les dents lactéales qui persistent de façon anormale. Une fois la dentition adulte mise en place, les appareils orthodontiques sont largement utilisés. Les deux principaux sont le fil vestibulaire (pour l'arc incisif inférieur) et la plaque fendue ou plaque de Hawley (pour l'arc incisif supérieur). Une autre solution réside en l'extraction des dents définitives mal positionnées. Le meilleur moyen de limiter la prévalence de ces malocclusions dentaires reste la sélection génétique."