Documentos Gauthier, Olivier 4 résultats

Comentario :

"La maladie parodontale touche jusque 80 % des chiens de plus de 5 ans, cette maladie est une infection chronique des tissus composant le parodonte et peut avoir des conséquences loco-régionales mais aussi focales à distance sur d'autres organes, notamment sur le cœur. Différentes études, menées chez l'homme, démontrent les répercussions sur le cœur de la maladie parodontale. Elle est en effet à l'origine de métastases toxiniques et infectieuses responsables d'athérosclérose et d'endocardite infectieuse. Chez le chien, une étude nécropsique met en évidence des lésions histologiques cardiaques chez les animaux atteints de maladie parodontale.Dans cette étude clinique, 28 chiens sont présentés en consultation pour une maladie parodontale et nécessitant des soins bucco-dentaires sous anesthésie générale, sur chacun d'entre eux un examen échocardiographique standardisé a été réalisé avant l'intervention, un prélèvement sanguin a été effectué pour la réalisation d'une hémoculture avant toute manipulation bucco-dentaire et durant l'intervention un score pardodontal a été attribué à l'aide d'une grille d'évaluation de l'atteinte parodontale.Une bactériémie a été détectée chez 25 % des chiens présentant une maladie parodontale sévère, l'incidence de la bactériémie semble augmenter avec la sévérité de la maladie parodontale. De même la fréquence de certaines lésions échocardiographiques augmente avec la sévérité de la maladie parodontale, 83,3 % des chiens avec une maladie parodontale sévère présentent au moins une lésion à l'échocardiographie, contre 40 % des chiens avec une maladie parodontale légère. Enfin, plus de 10 % des chiens de l'étude peuvent être considérés comme suspect d'endocardite infectieuse, tous ces chiens présentant une maladie parodontale modérée à sévère."

Comentario : "L'articulé incisif inversé est une des malocclusions dentaires rencontrées chez le Chien. Le but de cette étude est de proposer une démarche scientifique afin de la diagnostiquer et de décider si un traitement est nécessaire ou non, et enfin de choisir la technique la plus appropriée. Le traitement des malocclusions dentaires est délicat : d'un point de vue éthique, il est formellement interdit au praticien vétérinaire d'intervenir si le but est seulement esthétique. Il faudra également écarter une origine génétique afin de ne pas corriger un animal qui pourra transmettre une malocclusion dentaire à sa descendance, ce qui se révèlera délicat et pas toujours possible. Cela consistera surtout à éliminer une anomalie squelettique (essentiellement une différence de taille entre les mâchoires inférieure et supérieure). Le propriétaire doit quoi qu'il en soit être informé du risque héréditaire des malocclusions dentaires. Une fois le traitement justifié, plusieurs traitements sont possibles, selon l'âge de l'animal, la ou les incisives concernées (supérieures ou inférieures) et l'importance du déplacement. Un traitement préventif consiste à extraire le plus tôt possible les dents lactéales qui persistent de façon anormale. Une fois la dentition adulte mise en place, les appareils orthodontiques sont largement utilisés. Les deux principaux sont le fil vestibulaire (pour l'arc incisif inférieur) et la plaque fendue ou plaque de Hawley (pour l'arc incisif supérieur). Une autre solution réside en l'extraction des dents définitives mal positionnées. Le meilleur moyen de limiter la prévalence de ces malocclusions dentaires reste la sélection génétique."

Comentario : "Des rappels sur la physiopathogénie de l'arthrose et sur les moyens disponibles afin de la diagnostiquer sont développés dans ce travail. De nouvelles thérapies voient le jour, ne visant plus uniquement un traitement symptomatique de la maladie, mais recherchant un blocage de la progression de l'arthrose et la régénération du cartilage lésé. Parmi ces nouvelles biotechnologies, les cellules souches voient leur utilisation augmenter de manière exponentielle. Celles-ci ont un effet anti-inflammatoire, immunorégulateur et leur différenciation en chondrocytes permet la régénération du tissu cartilagineux détruit. De nombreuses sources de cellules souches sont présentes chez l'adulte et l'embryon, et le tissu adipeux en est l'une des principales. Selon sa localisation, sa méthode de prélèvement et de purification, les cellules souches ne présentent pas les mêmes caractéristiques. L'étude clinique présentée dans cette thèse s'intéresse au traitement de l'arthrose chez 21 chiens par injection intra-articulaire de tissu adipeux purifié. L'évaluation subjective de la douleur (CBPI, examen orthopédique) a montré une amélioration significative de la locomotion et du confort des sujets dès la 2ème semaine et de manière durable jusqu'à 6 mois. Les paramètres mesurés par le tapis de force (PVF, VI) nuancent toutefois ces résultats et mettent en évidence des résultats significatifs uniquement concernant le VI calculé 60 jours après l'injection. Malgré ce manque de significativité, il est à noter un pourcentage d'amélioration par rapport à J0 à chaque contrôle durant les 6 mois de suivi."

Comentario : Présentation d'une étude menée à Oniris sur l'intérêt potentiel de l'injection intra-articulaire de cellules souches pour soulager les chiens atteints d'arthrose. Cet article est rédigé d'après un poster présenté par les Drs Mélanie Brincin et Olivier Gauthier, le 1er octobre 2020, lors de la Journée de la recherche de la SCC. Il revient sur l'arthrose chez le chien et les facteurs de risques (excès de poids, prédisposition pour les mâles). Il explique ensuite ce que sont les cellules souches et décrit l'étude menée à Nantes sur 21 chiens.