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Résumé : "Les fèces de chien étaient utilisées, entre autres, en chamoiserie et en peausserie : c'était le "confit". La raison en était leur teneur élevée en enzymes protéolytiques. Les fèces provenaient des élevages de chiens dressés pour les combats. Ceux-ci étaient organisés dès le XVIIIe siècle à la Barrière des Combats. Ces combats furent interdits sous Louis-Philippe. Les fèces canines furent remplacées par d'autres procédés chimiques. En pharmacopée, on utilisait aussi la graisse de chien ainsi que les fèces de chiens nourris avec des os (blanc de chien)…"

Résumé : La gestion des excréments canins dans les villes n'est pas un thème nouveau, il en est déjà question dans des textes datant de la fin du XIXe siècle. Mais la présence de ces déjections sur les trottoirs est, de nos jours, devenue une nuisance insupportable pour les citadins et donc une préoccupation majeure pour les municipalités. Cet article présente l'évolution de la politique de propreté menée par Jacques Chirac, Jean Tibéri et Bertrand Delanoë pour la ville de Paris. "Motocrottes", "espaces propreté", "distribution de sacs" et campagnes de communication s'adressant aux propriétaires furent les mesures adoptées dans une première phase à l'orientation incitative. Un changement de cap s'opère en 2001 avec la mise en œuvre d'une politique plus répressive et qui semble avoir eu l'effet escompté.

Résumé : Dossier sur la digestibilité des aliments pour chien. Exprimée par un coefficient, la digestibilité d'un aliment est un marqueur global de la qualité d'un aliment. Elle évalue la part des nutriments absorbée dans la circulation sanguine à partir de l'intestin. Cet article explique le mode de calcul de la digestibilité globale d'un aliment et de la digestibilité des protéines. Il aborde également les variations de digestibilité en fonction de l'âge du chien (nécessité d'un aliment hyperdigestible pour les chiots), l'importance d'une bonne digestibilité protéique pour les aliments de haute qualité, la question de la digestion de l'amidon et l'influence des fibres végétales sur le coefficient de digestibilité. Les "améliorateurs" de la digestion : probiotiques et prébiotiques sont évoqués à la fin de l'article.

Résumé :

Synthèse sur le microbiote intestinal du chien et du chat. Cet article explique, dans un premier temps, la composition du microbiote intestinal et son rôle primordial dans la fonction digestive. Il précise ensuite la notion de dysbiose, déséquilibre du microbiote intestinal, et en détaille les causes possibles. Il aborde ensuite les liens entre dysbiose et entéropathies chroniques, les causes particulières de diarrhées impliquant le microbiote et les différentes approches thérapeutiques.

Résumé : Dossier sur la problématique des diarrhées chez les très jeunes chiots et l'importance majeure de l'alimentation durant la période du sevrage. Après avoir rappelé la fréquence des diarrhées au moment du sevrage des chiots, cette synthèse détaille les facteurs de risques mis en lumière par une étude sur le score fécal des jeunes chiots (âge, format de la race, nombre de repas distribués par jour, parasites et virus, taille de l'élevage...). Elle explique ensuite qu'une alimentation adaptée fait partie des mesures de prévention, au même titre que la prophylaxie et l'hygiène.

Résumé :

Décryptage du comportement de marquage urinaire chez le chien.

Répété tout au long de la promenade, chez le chien mâle et parfois chez certaines femelles, ce comportement joue un rôle important dans la communication sociale canine. Cet article décrit le rituel de marquage chez le chien et détaille les signaux olfactifs et visuels émis par ce biais. Le problème du comportement de marquage à l'intérieur de l'habitation est également évoqué. 

Un point sur le marquage fécal, comparable au marquage urinaire par certains aspects. 

Résumé : Les diarrhées du chiot au sevrage étant une dominante pathologique fréquente en élevage (40 % des affections), la détermination de leurs facteurs de risque, ainsi que la définition d'un score fécal anormal nous ont semblé intéressants à étudier. La qualité des selles a été évaluée sur 316 chiots issus de 32 élevages canins français grâce à une échelle de score fécal graduée de 1 à 12. L'impact de différents paramètres physiologiques (âge et taille de la race) ou pathologiques (virus et parasites digestifs) a été étudié. Notre étude a permis de déterminer un score fécal anormal dépendant de l'âge et la taille de la race des chiots. Un score de 5 ou moins a été défini comme anormal pour les chiots de grandes races quel que soit leur âge. Pour les chiots de petites races, la définition d'une selle anormale varie en fonction de l'âge (6 ou moins pour les chiots à 4-5 semaines, et 7 ou moins pour ceux à 6-8 semaines). La présence d'Isospora ohioensis, de Toxocara canis, de Cryptosporidium sp., de coronavirus et d'une faible charge de parvovirus n'a pas d'impact sur la qualité des selles, contrairement à la présence d'Isospora canis, de Giardia duodenalis, de Tritrichomonas foetus, de rotavirus (5 % des chiots atteints) et d'une forte charge de parvovirus (22 % des chiots atteints). Giardia duodenalis retrouvé chez 41 % des chiots, et Toxocara canis, présent chez 21 % des chiots, représentent un risque non négligeable pour la santé publique en raison de leur caractère zoonotique. Tritrichomonas foetus, encore méconnu chez le chien, est pourtant retrouvé chez 17 % des chiots. Il s'avère donc important de ne pas négliger leur présence.

Résumé : Par le passé, le loup a été quasiment éradiqué en Europe avant d'être protégé. Aujourd'hui, son retour est amorcé depuis l'Italie et une recolonisation des Pyrénées est imminente. Les attaques de troupeaux sont souvent imputées au loup malgré leur faible effectif comparé aux chiens. Une distinction efficace de ces espèces est nécessaire du fait des conséquences légales différentes de leur prédation. La distinction morphologique a des limites alors que les approches génétiques sont objectives et irréfutables. La réserve Naturelle de Nothèdes, souhaitait la mise au point d'une méthode de différenciation génétique entre chien et loup à partir des matières fécales, indice de présence trés couramment trouvé sur les sites potentiels d'occupation. J'ai donc élaboré une méthode d'extraction de l'ADN mitochondrial à partir des fèces de canidés, et d'analyse des différences nucléotidiques, permettant de ditinguer les deux espèces et l'origine géographique du loup.

Résumé :

"Les déjections canines sont très présentes sur les trottoirs en France, et leur gestion est un problème quotidien. Au-delà du problème esthétique, c'est surtout les risques sanitaires qui inquiètent. Des aménagements ont été pensés pour faciliter leur ramassage et améliorer l'intégration des chiens en ville. Des programmes ont été mis en place pour sensibiliser les citadins au problème, mais également pour condamner les contrevenants. Mais une fois le ramassage réalisé le devenir de ces déchets est également sujet à débat. Actuellement ils sont brulés pour la grande majorité. Or de plus en plus de particuliers sont à la recherche de solutions plus respectueuses de l'environnement. Les méthodes de compostage et de lombricompostage ce sont donc développées, mais principalement à de petites échelles. Ces procédés ont l'avantage d'être peu coûteux, de nécessiter peu d'entretien et de produire un engrais de qualité, le lombricompostage étant supérieur au compostage sur tous ces points. Cependant, le produit final obtenu n'est pas garanti sans pathogènes, notamment en ce qui concerne les helminthes et les protozoaires. Mais des refuges ont décidé d'utiliser ce procédé, notamment parce qu'il permet une réduction importante du volume des déchets. Les deux expériences réalisées ont établi que ce procédé convenait à ce type de structures pour gérer les déjections. Le modèle semble cependant peu adaptable à l'échelle des villes."