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L'ouvrage, destiné aux femmes ayant un chien de compagnie, se distingue notamment par ses clichés de femmes du monde des arts et des lettres posant avec leur chien. Il se présente comme un clair résumé sur le chien de compagnie :

- les principales races concernées avec leur description ;

- des conseils sur la reproduction, la naissance et les débuts du chiot, l'hygiène ;

- les maladies et leur traitement ;

- l'éducation, à partir d'une quinzaine d'ordres à assimiler ;

- la toilette, les costumes, y compris les chaussures.

Une table des matières très détaillée figure en fin d'ouvrage.

Jolies histoires, racontées saveur, d'animaux domestiques ou sauvages, que l'on retrouve dans plusieurs éditions de l'époque. Ici sont regroupées majoritairement des histoires de chiens, aux fines initiatives et aux relations souvent douces avec les hommes :

Quatre histoires sont des histoires de chiens sauveteurs :

Le chien à la Jambe de bois, avec Tambour, chien de berger (pp. 14-16),  et Carlo, le chien fidèle (p. 21) : tous deux sauvent des enfants des griffes d'un loup. Le chien de Terre-Neuve est aussi une histoire de sauvetage, de la noyade cette fois (p. 23). Trim et Rustaut est l'histoire de deux chiens amis, dont Trim, chien de berger qui affronte le loup (p. 35).

Trois histoires montrent l'entraide et la fidélité entre l'homme et le chien :

Médor, le Chien du décrotteur : Médor est un caniche, fidèle et habile soutien d'un petit cireur savoyard à Paris (pp. 5-8).

Le chien du vieux soldat : Caniche sert de domestique à un vieux militaire retraité (pp. 16-17).

La petite chienne Linda : fidélité de Linda après le mort de sa maîtresse (pp. 29-30).

Méru, un chien danois : le fils du roi du Danemark échoue en Angleterre, avec son chien, nommé Méru. Ce dernier devient le témoin et le justicier de l'assassinat du monarque (pp. 41-42).

Deux histoires montrent l'entraide entre les animaux :

Les chiens soignés par une chatte : deux chiots de la portée d'une épagneule sont confiés à une chatte, qui les élève (pp. 31-35).

Tom et Bill (pp. 17-21) : amitié entre un épagneul et un perdreau.

Deux histoires pointent l'instinct ou l'intelligence des chiens :

Dans Le chasseur maladroit, Basco, excellent chien d'arrêt, ne supporte pas les tirs infructueux d'un chasseur (pp. 37-38).

Mirza, la chienne malade : Mirza se guérit de son peu d'appétit en mangeant de l'herbe (pp.43-45).

Philibert est le jeune camarade du narrateur. Il a un oncle, prénommé Joë, qui a fait fortune en Amérique. Suivi de son basset Bello, il part le rejoindre avec son institutrice anglaise, miss Cake. À chaque fois qu'ils sont proches de l'atteindre, l'oncle est déjà parti ailleurs. C'est le prétexte à un véritable "tour du monde".

- p. 15 : Bello se raccroche à un poteau coloré de la lagune de Venise.

- pp. 34-35 : Bello est déguisé en un serpent qui fait fuir un bande de loups.

- p. 44 : En Inde, Bello est vexé d'avoir à trotter aux côtés d'un éléphant beaucoup plus grand que lui.

- p. 56 : Chez les Indiens d'Amérique, l'intelligent Bello s'est caché sous la carapace d'une tortue et peut venir libérer Philibert des liens qui l'attachaient.

- p. 88 : Bello est attelé à une voiturette.

- p. 89-90 : Bello est attaché par mégarde à l'aile d'un moulin et s'envole.

Des histoires rocambolesques et invraisemblables pour enthousiasmer les enfants. Le ton est imprégné des préjugés et du vocabulaire européens de l'époque sur les populations du monde.

Écrits pour les enfants et très intéressant aussi pour les adultes, les débuts du programme spatial soviétique sont racontés à travers les yeux de Boris, jeune garçon et de son chien spitz blanc, Tiapa, qu'il avait repêché tout jeune dans la rivière. 

De façon fictive, mais avec les détails et observations de la réalité, des scientifiques recherchent d'abord des chiens qui pourraient être envoyés dans l'espace à titre expérimental. La visite d'une exposition canine pour les choisir se clôt par le choix de chiens… errants.

Tiapa, qui a été perdu, est intégré au programme, entraîné pour s'adapter aux conditions du voyage et de l'apesanteur, et part effectivement dans l'espace.

Les entraînements des chiens, soumis à diverses machines et appareils, sont bien développés et abondamment illustrés. L'illustration de l'exposition canine, des diverses races de chiens, est également très évocatrice.

L'auteur, journaliste et sociologue, étudie le travail en France. Il dresse une liste de métiers inconnus du grand public, que ce soit pour un travail honnête ou moins avouable. Ils sont évoqués dans dix-neuf chapitres, dont :

Les marchands de chiens : descriptions des tactiques pour acquérir les chiens (notamment auprès des tondeurs), pour les rendre méconnaissables par une coupe des poils ou une teinture, pour les revendre (pp. 230-241).

Figurent aussi quelques réflexions sur les chiens errants et les mesures de police à Paris vers 1880.

À Edimbourg, dans les années 1830. Le narrateur, alors qu'il est enfant, assiste à un combat de chiens entre un petit bull-terrier et un gros chien de berger. Le terrier vainqueur jette ensuite son dévolu sur un mâtin muselé, Rab. Rab est vainqueur à son tour et retourne auprès de son maître, transporteur. Les années qui suivent, le narrateur, maintenant interne à l'hôpital, côtoie souvent le chien et son maître. L'histoire montre les enseignements et les opérations à l'hôpital, autour de la famille du transporteur, de la femme malade de celui-ci, et de leur chien fidèle, Rab.

Pierre-Juste Cadiot était vétérinaire. Il a été directeur de l'École Vétérinaire d'Alfort (1920-1924) et Membre de l'Académie de Médecine. L'ouvrage traite des maladies du chien :

- Les maladies des appareils digestif, respiratoire, circulatoire, urinaire ;

- Les maladies des organes génitaux, du système nerveux, de la nutrition ;

- Les maladies infectieuses, les maladies de la peau, les affections de l'œil et de ses annexes, les affections de l'oreille ;

- Les affections chirurgicales diverses ;

- Les opérations et les sutures intestinales.

L'histoire commence à Milan, conquise par Napoléon en 1812. Un notaire, nommé Brunetti, entend faire de son beau-fils, Mario, son héritier. Mais Mario ne rêve que de théâtre et de musique, et par distraction perd une forte somme d'argent appartenant à Brunetti. En la cherchant, il repêche un caniche, Moffino, que son maître, le montreur de marionnettes, entendait noyer. Pour rembourser l'argent perdu, il s'engage dans l'armée napoléonienne en tant que remplaçant, comme c'était possible alors. Il s'agit d'atteindre la Russie, trop favorable aux Anglais. Commence la marche, en compagnie de Moffino et de tous les soldats. Jusqu'à la campagne de Russie, la Bérézina et le retour.

Durant tout ce temps, Clairon, un enfant de troupe, se charge de l'éducation de Moffino. Celui-ci jouera un rôle majeur lors de ces aventures militaires, affrontées avec honneur et amitié.

Les deux chiens font partie des douze Nouvelles exemplaires imprimées pour la première fois en 1613.

À Valladolid, un soldat rapporte à un ami la conversation stupéfiante qu'il a entendue peu auparavant lors d'une nuit : celle de deux chiens, nommés Scipion et Bergance. Il a reproduit cette conversation avec la plus grande exactitude dans un cahier, sous forme d'un dialogue. Le chien nommé Bergance expose à son ami tous les traits de son histoire et décrit les différents maîtres qu'il a eus. Il explique d'ailleurs comment il s'y prend pour trouver fréquemment un nouveau maître : par des manifestations d'amitié ; puis pour les quitter de son propre gré (p. 365).

Dans la boucherie où il est né, sans doute issu de gros mâtins, son premier maître lui a appris à aboyer contre les passants, surtout les pauvres, puis à porter un panier pour une commission. 

Il fut ensuite chien de berger, avec autour du cou un collier de pointes d'acier. Les fils d'un autre maître, marchand, jouent avec lui (p. 366). D'autres maîtres se succèdent, dont la fourberie, la duperie et le charlatanisme sont les caractéristiques récurrentes.

Cette Nouvelle Exemplaire est une source d'information sur la société espagnole de l'époque de Cervantès tout autant qu'un moyen pour l'auteur de critiquer ses contemporains en utilisant un ton satirique et en parsemant le dialogue de courtes réflexions sur le mal que font les hommes.

Gaspard de Cherville était homme de lettres et journaliste, collaborateur du journal "Le Temps" et de plusieurs revues cynégétiques dont "La Chasse illustrée", et collaborateur anonyme d'Alexandre Dumas. 

Cette histoire pour enfants est racontée par Trim, un  excellent braque, le chien de la famille Labroussaille. Le père Labroussaille est un pauvre garde-chasse qui vit dans le besoin. Il a onze enfants. Trim est le compagnon de l'un d'eux, Isidore, surnommé Barbouillé. Un soir, un riche bourgeois, M. Piednoir, profitant de la pauvreté des Labroussaille, achète Trim. Celui-ci, fort de l'éducation droite reçue du père Labroussaille, et fort de sa propre sagesse, entreprend de devenir célèbre.

Tout ce qui arrive à l'intelligent animal est décrit d'un ton enlevé et précis qui rend cette histoire très réjouissante.

Dans la Belgique occupée, des enfants organisent leur survie dans la forêt. L'histoire commence dans une très modeste maison des bois ardennais belges. Là vivent un paysan-bûcheron veuf et ses trois enfants, avec leur gros dogue Napoléon, surnommé "Napo". Celui-ci, qui parvient dès le début à arrêter un voleur, va une fois par semaine au village pour aller chercher du pain et le rapporter dans une espèce de bât ; il peut être aussi attelé à un petit traîneau (p. 12). Il défend les enfants quand Rosa, la femme allemande engagée par le père pour tenir la maison, les secoue trop rudement (p. 15-16). Il garde aussi la maison (p. 16).

Mais quand vient le mois d'août 1914, les hommes sont mobilisés et l'invasion de la Belgique est lancée. Napo aboie un adieu au maître qui part à la guerre et qui laisse les enfants à la garde de Rosa (p. 22). Abandonnés par Rosa, les enfants décident d'aller se réfugier dans une hutte de rondins destinée aux bûcherons, cachée dans la forêt ; ils font les paquets, attellent Napo et rejoignent leur nouveau logis (p. 40-50), où ils entament leur vie de nouveaux Robinsons. Ils seront, un peu plus tard, fugitifs aux côtés de deux soldats dans la Belgique occupée.

- Napo est attelé à plusieurs reprises pour le transport de vivres (pp. 12, 63, 86, 93-94).

- Napo veut mordre aux naseaux un cheval que monte un soldat allemand. Il est blessé par des coups de lance, porté et soigné par les enfants. Il suit les enfants qui vont donner l'alerte sur la présence de soldats allemands à la ferme (p. 25, p. 27, pp. 30-35).

- Napo dort dans la chambre de la fille aînée, Trinette, sympathise à ses sanglots, gronde aux bruits du canon (pp. 37-38).

- Napo est porteur d'un courrier à déposer à la poste (p. 42).

- Napo retrouve le cochon (p. 63).

- Deux des enfants entendent au loin les aboiements de Napo qui répond à leurs cris et leur permet de retrouver leur chemin (p. 74-75).

- Quand Napo grogne (ici, quand il sent les Allemands), le fait de lui mettre un foulard autour du coup le fait taire car il a été dressé ainsi (p. 77, p. 160).

- Il aboie joyeusement en pressentant le retour d'un des garçons (p. 87), signale aussi les retrouvailles avec deux garçons perdus (p. 115) ou avec tous les enfants (p. 165), aboie ou grogne lorsqu'on frappe à la porte (p.136, 157).

- Trinette s'inquiète du fait que les ennemis pourraient se procurer un chien et lui faire suivre leurs traces jusqu'à leur repaire (p. 90-91).

- Napo goûte des morceaux du cochon que les enfants ont tué (pp. 96-97, p. 99).

- Trinette emmène Napo pour partir rechercher ses frères perdus dans la forêt (p. 111).

- pp. 118-121 : Trinette raconte à ses frères l'histoire de Saint-Hubert.

- p. 143-144 : Napo est emmené par un soldat français pour aller jusqu'à Regniessart.

- p. 151 : Napo se cache avec les enfants.

- pp. 152-153 : Des soldats-policiers allemands font payer la taxe pour la présence non déclarée de Napo dans un logis ; il faut payer aussi pour le faire admettre dans un train (p. 148).

- p. 154 : Napo sert de gardien.

- p. 157 : Un homme gratte le cou du beau chien Napo, qui est très content.

- p. 159 : Nato suit l'attelage qui emmène deux hommes cachés sous la paille.

- p. 163 : Napo bondit pour franchir une clôture.

- p. 165 : Napo et les enfants sont photographiés pour servir à l'impression d'une carte postale qui sera mise en vente (p. 165).

- p. 167 : Napo lèche la main d'un homme qu'il a reconnu parmi les réfugiés.

- pp. 168-169 : Napo bondit sur un prisonnier allemand dont il arrache la vareuse et la chair du bras.

Ensemble de huit histoires pour enfants.

- Un précieux ami (pp. 7-29) est l'histoire d'André, un petit garçon malheureux qui, voyant un petit chiot, commence par lui jeter des cailloux. Il s'apprête à le noyer, mais le regard du chiot le frappe par sa tendresse. Complètement retourné, il le nomme Fido et décide d'en prendre soin. Quand André quitte la ferme, son chien l'accompagne et ils commencent une vie de vagabonds. La misère accule André au désespoir ; éperdu, il frappe un jour à la porte de l'instituteur. Cela va changer sa vie.

- Le méchant Pierre (pp. 33-107) est l'histoire la plus longue. Pierre, orphelin, est un méchant garçon qui joue de vilains tours à ses cousins. Un jour, sur un chemin, voyant un homme accompagné d'un petit épagneul blanc avec des tâches grises, il jette un caillou au chien. L'enfant est mis en apprentissage chez un cordonnier, qui a un chien, nommé Moscou. C'est le petit chien qu'il avait blessé. Là encore, la rédemption du garçon passe d'abord par le chien.

Cinq autres histoires concernent explicitement un chien :

- Le chien à la jambe de bois (pp. 111-112) : le chien de berger Tambour a sauvé un enfant de l'attaque d'un loup mais y a perdu la patte.

- Le chien du vieux soldat (pp. 113-114) : un caniche est au service d'un vieux militaire et lui sert de valet.

- Tom et Bill (pp. 114-116) est la description de l'amitié d'un perdreau et d'un épagneul.

- Carlo, le chien fidèle (ppp. 116-117) : Carlo doit garder un enfant au berceau pendant l'absence des maîtres.

- Le chien de terre-neuve (pp. 118-119) : Le chien sauve un homme tombé dans le canal.

Non loin du fleuve Congo, la chienne Mirza met bas quatre chiots. Monsieur et madame Ballin, les maîtres, garderont Tambo. Il semble réunir de bonnes aptitudes de chasseur et de chien de garde.

Tambo découvre les hommes, les animaux et la nature de l'Afrique.

Tambo, chien de la brousse, est le deuxième récit de ce recueil (pp. 59-105). Le vocabulaire et de nombreuses expressions gênent d'emblée la lecture de cette histoire située à l'époque coloniale.

L'auteur est ambulancier et membre du Club belge du chien ambulancier ; son point de départ dans cet ouvrage est la recherche des blessés durant les conflits (guerre de 1870, guerres coloniales) , mission de sauvetage difficile qui nécessite l'emploi de chiens.

L'auteur décrit d'abord la race des chiens de berger belges, dont il donne les caractéristiques et les variétés en suivant M. Reul, puis il évoque l'hygiène (chenil militaire ou civil) et l'alimentation du chien ambulancier.

La deuxième moitié de l'ouvrage traite du dressage : l'auteur évoque d'abord la nécessaire patience du maître, les récompenses et les caresses, puis le travail demandé au chien suivant les "méthodes" (ou objectifs) alors en vigueur en Allemagne, en Angleterre et en France, méthodes qu'il complète. Le début du dressage proprement dit commence à la page 52 ; l'ensemble est organisé à partir de petits paragraphe clairement intitulés. Deux passages concernent le collier "étrangleur" (p. 54) et le collier "de force" (p. 97). Pour le rapport, l'auteur distingue l'"annonce de la découverte par aboiements", de l'"annonce de la découverte par le rapport d'un objet d'équipement". Il énumère les personnes qui ont étudié le chien ambulancier (p. 108), puis critique de façon objective ces deux méthodes d'annonce de la découverte, en précisant sa préférence.

Recueil de douze poèmes en vers alexandrins. Ils sont nés d'une scène vue à Biarritz par l'auteur : celle d'une  meute de 25 à 30 chiens conduite par trois piqueurs à cheval. Il rêve qu'un chien s'en échappe et dépasse tous les autres. La recherche de la liberté est le thème central de ces poèmes à travers le héros, "un dogue qui cherche à s'affranchir de la domination des piqueurs et de l'emprise de la meute" [source Dr Contart].

Une aspiration au dépassement transcende les vers, jusque dans l'échec du dogue déterminé.