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Résumé : Dossier spécial consacré aux chiens de l'armée française dans la Grande Guerre - Chapitre 2 Au début de la guerre, seul le chien sanitaire (dressé à la recherche de blessés) est reconnu et entraîné. Ce manque de préparation et d'exploitation du potentiel canin est vivement critiqué par Paul Mégnin. Suite à son appel, de nombreux cynophiles se mobilisent ainsi que la Société Centrale Canine pour relayer ce besoin vital d'un effort de guerre : 1 200 chiens sont recrutés ainsi que des dresseurs en 1915. Il faut attendre 1917 et une réorganisation du service des chiens de guerre pour que cet effort paie sur le front. La France reconnaît alors d'autres fonctions du chien soldat tels que le ratier, le chien estafette, le chien des patrouilles etc. Jusqu'à la fin du conflit, ce sont 10 000 chiens qui se battront aux côtés des soldats. A noter que tous les chiens n'avaient pas forcément de fonction, certains (généralement abandonnés) étaient simplement des chiens de compagnie pour les soldats.

Résumé :

Le Dr Maurice Luquet est docteur vétérinaire, utilisateur et éleveur de chiens ratiers, organisateur ou juge de concours ou épreuves pour les chiens ratiers. Il veut démontrer l'utilité méconnue du chien dératiseur.

Dans la première partie, les deux chapitres, relativement courts, recensent les méfaits du rat, notamment dans la propagation des maladies, et les différents moyens de dératisation utilisés.

La deuxième partie aborde l'essentiel du travail de l'auteur sur la dératisation : il démontre son utilité, ses méthodes et ses résultats. Les différentes races de chiens pouvant être utilisées sont passées en revue et décrites sommairement sur la base des standards adoptés par les Sociétés d'élevage. Le dressage des chiens ratiers est abordé : description d'exercices dans différents contextes, puis utilisation pratique (docks, champs, guerre, chasse, association avec le furet). Un autre chapitre étudie l'alimentation et l'hygiène du chien ratier, ainsi que ses maladies.

La troisième partie traite du sport ratier : étude des épreuves et concours, dressage et entraînement, organisation des épreuves, réglementation, jugement.

Résumé :

"Gustave Courbet a aimé les chiens. Il les a observés attentivement et représentés avec justesse. Il a peint presque tous les types canins de son époque. Des toutous qui ne devaient guère quitter leur coussin côtoient des chiens de bergers, de chasse, de mendiants... A l'initiative de la Fédération départementale des chasseurs du Doubs, vingt œuvres ont été choisies, reproduites et exposées. Elles ont permis d'entamer un périple au sein de l'œuvre de Courbet. Les choix se sont bien sûr portés sur les chiens de chasse, mais pas uniquement. Des commentaires sont associés aux toiles. Ils apportent des précisions, mais restent la transcription du regard posé sur celles-ci par des chasseurs et amateurs de chiens. Quel sera le vôtre ? A travers ces reproductions tous les maîtres de chiens se retrouveront dans des situations vécues, évoquant des moments passés aux côtés de leurs compagnons canins qui leur procurent tant de plaisir. Puisse-t-il être partagé avec les visiteurs et les lecteurs de l'exposition !" [source éditeur]

Résumé :

"Les animaux, fidèles compagnons de l'Homme, ont depuis toujours été utilisés dans les conflits de l'humanité. Les guerres du XXe siècle n'en sont pas exempts mais l'évolution et le perfectionnement des outils technologiques tendent à remplacer les animaux à tel point que l'Histoire ne s'en souvient presque pas. Ce travail de thèse a donc pour but de rappeler le rôle que ces animaux ont eu au cours de la Première Guerre Mondiale. 

 

Au cours de ce conflit mondial, le rôle des animaux se transforma : les généraux et leurs chevaux ne furent plus les héros des grandes charges de cavalerie, les chevaux tractèrent les canons toujours plus lourds et les véhicules hippomobiles. Le pigeon voyageur connut un bel essor malgré l'évolution des communications grâce aux lignes téléphoniques et télégraphiques. Le chaos des explosions sur les champs de bataille détruisit de nombreuses lignes de communication, rendant ces moyens de liaison inefficients. Le pigeon voyageur put transmettre des renseignements et fut aussi utilisé à des fins d'espionnage. Le chien aussi participa aux transmissions d'informations, mais il fut également utilisé à la recherche des blessés, au transport de petits canons, des munitions et des repas sur la première ligne et pour d'autres missions. 

 

Et puis, il y avait ces animaux, ceux qui n'étaient pas encadrés par l'armée, ceux qui n'étaient pas des animaux-soldats. Parmi eux, il y avait les « indésirables » qui rendirent la vie des hommes encore plus misérable dans les tranchées avec les rats, les mouches, les poux et d'autres encore. Mais il y avait aussi les mascottes, ces animaux amenés sur le front ou adoptés sur le front et qui, bien qu'inutiles à la guerre, étaient d'un grand soutien moral pour les soldats dans les moments difficiles. Ils apportaient joie et douceur face à la peur, la solitude et le chaos. 

 

Finalement, il est estimé que du côté français, ce sont un million et cent mille chevaux, deux cent mille pigeons et cent mille chiens qui participèrent à l'effort de la Grande Guerre. C'est donc un total de bien plus d'un million d'animaux qui furent présents au côté des Hommes pendant la Première Guerre Mondiale et dont la mémoire n'ait que peu rappelée. Ce sujet de thèse est donc un hommage à toutes les victimes de ce conflit, Soldats et Animaux."