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Commento :

Adrienne Neyrat (pseudonyme de Marie Rosalie Bouchard) crée le mensuel L'Ami des Bêtes en 1899. Journaliste et féministe, dévouée à la cause animale, elle en est la directrice et rédactrice en chef.

Le mensuel poursuit un double but : mener une "propagande" pour dénoncer les traitements cruels infligés aux animaux ; répandre "les idées de justice et de bienveillance" envers eux. La revue est consacrée à tous les animaux domestiques ou utilisés pour le travail. De multiples lecteurs envoyent des récits de sévices qu'ils ont vus (capture des chiens et fonctionnement de la fourrière, chiens de trait, utilisations du chien pour divers travaux, chiens errant,...) ; les témoignages sont tout aussi nombreux sur les preuves d'"humanité" des animaux entre eux et envers les humains.

Des journalistes, des écrivains, des hommes politiques, des scientifiques, des artistes, tous célèbres ou très célèbres à l'époque, apportent à Adrienne Neyrat leur soutien et leurs contributions par le biais d'illustrations, de récits et d'articles.

Deux vétérinaires sont chargés de répondre aux courriers des lecteurs et donnent des conseils aux propriétaires d'animaux domestiques.

Commento : "Les chiens et les chats errants sont un problème qui touche durement l'île de la Réunion depuis plusieurs décennies. Ils engendrent des risques et des nuisances multiples pour la société (économiques, écologiques, sanitaires, touristiques, etc.). Cette thèse réalise un état des lieux et une analyse de la gestion des populations de carnivores domestiques errants à l'île de la Réunion à travers une enquête de terrain. D'après le code rural, les maires ont l'entière responsabilité de la gestion des animaux errants sur le territoire de leur commune. À la Réunion, la gestion de ces animaux fait intervenir une multitude d'acteurs : les collectivités territoriales, une association de vétérinaires cliniciens, les associations de protection animale, l'État, les gestionnaires de l'environnement. Cet état des lieux permet de pointer les réussites et les points faibles de la lutte, et également de proposer des pistes d'améliorations. Sont également abordés le contexte réunionnais avec les chiffres dramatiques de l'errance animale, les explications possibles à une telle situation, ainsi que les enjeux que représentent la lutte contre ces animaux errants."