Documentos HISTOLOGIE : SCIENCE VETERINAIRE 6 résultats

Comentario : L'hémangiosarcome est une tumeur qui se développe le plus souvent sur la rate. Trois stades cliniques sont définis selon l'ampleur de la tumeur qui est traitée par une chimiothérapie. Une étude parue dans Javma analyse les résultats d'un traitement à base de lomustine, administrée per os, associée aux anthracyclines. Cette association ne montre pas plus d'avantages qu'un autre traitement mais elle semble permettre une meilleure espérance de vie aux chiens dont la tumeur à une score mitotique faible.

Comentario : Cas clinique d'un chien croisé terrier mâle castré de 2 ans ayant un ténesme et prolapsus rectal récidivant, évoluant depuis 2 ans. Le traitement reçu depuis une semaine n'apportant pas d'amélioration clinique, des examens complémentaires (analyse sanguines, prélèvements, biopsies) sont réalisés amenant à une intervention chirurgicale. L'article s'attache également à décrire des cas de la ganglioneuromatose en médecine vétérinaire et humaine. C'est un cas clinique rare chez les animaux dont le diagnostic s'avère difficile nécessitant des traitements, une intervention chirurgicale est souvent envisagée avec un suivi post-opératoire.

Comentario : Ce travail présente les principales affections osseuses liées à la pratique sportive intensive chez le chien. Après des rappels d'histologie et de physiologie osseuse, leurs pathogénies seront étudiées, suivies d'une revue des principales affections osseuses et de leurs traitements. Vu la complexité et la technicité requise pour mettre en place des traitements, ainsi que les faibles chances de retour au sport de haut niveau, la prévention et un entraînement adaptés se révèlent être primordiaux.

Comentario : La sensibilité thérapeutique du Colley mais également de races apparentées est connue depuis longtemps par les praticiens. Cependant, les différences observées entre individus pour un même traitement n'ont pu être expliquées que récemment, grâce à la découverte du gène MDR1. Après une première partie retraçant la recherche de l'origine de cette sensibilité et la découverte du gène MDR1, cette thèse explique le rôle central de la glycoprotéine P, protéine codée par ce gène. Ses différents rôles et les implications de son absence lors de mutation du gène y sont détaillés et permettent de comprendre l'origine de cette sensibilité. Les implications de son étude pour la médecine humaine y sont également abordées. Enfin la dernière partie permet de faire le point sur les races concernées par la mutation, les molécules concernées et leur utilisation chez les chiens sensibles, l'objectif étant de permettre au praticien de savoir reconnaître un chien potentiellement porteur de la mutation et d'adapter sa démarche thérapeutique en fonction des données actuelles.

Comentario : La mortalité néonatale et pédiatrique en élevage canin, voisine de 30 à 35%, est source de pertes économiques importantes et justifie des investigations de la part du vétérinaire. La petite taille et l'immaturité des animaux limitent considérablement les possibilités sémiologiques, et la symptomatologie fruste est souvent commune à différentes causes, infectieuses ou non. L'étude menée ici à l'UMES (Unité de Médecine de l'Elevage et du Sport), en partenariat avec la société Royal Canin, vise à explorer les atouts et les limites de l'histopathologie comme aide au diagnostic de mortalité chez le chiot. Entre juin 2009 et mars 2011, 46 chiots âgés de moins de 75 jours ont été analysés. Pour cela, une autopsie a été réalisée, ainsi que des prélèvements d'organes (rate, foie, rein, intestin, coeur, poumon, cerveau) et leur analyse par un laboratoire d'histopathologie, à la recherche de signes permettant de conclure à la cause de la mort ou orienter une suspicion. Les causes de mortalité rencontrées au cours de cette étude étaient de nature infectieuse (68%) ou non infectieuse (12%), avec absence de diagnostic dans 20% des cas. L'examen histopathologique a permis d'aboutir à un diagnostic étiologique dans 43% des cas, et dans 7% des cas de soulever des hypothèses. Dans les 50% de cas restant, en revanche, l'histopathologie n'a pas permis de mettre en évidence l'origine de la mortalité, ou de confirmer les résultats d'autres examens de laboratoire. Dans cette étude, l'âge du chiot n'est pas un facteur lié à l'établissement du diagnostic à partir de l'examen histopathologique. En revanche, l'expression de signes cliniques avant la mort et la présence de lésions macroscopiques à l'autopsie sont liés à l'établissement du diagnostic à partir de l'examen histopathologiques. L'histopathologie est un examen précis et minutieux qui peut apporter des informations précieuses mais on peut facilement passer à côté par manque de rigueur. Il convient donc, afin d'optimiser les chances de résultat, de respecter les bonnes pratiques d'autopsie et d'échantillonnage.