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Dossier sur la mobilisation pour venir en aide aux animaux de compagnie dans le contexte de la guerre en Ukraine. 

À côté du terrible drame humain qui se jouent en Ukraine, la situation des animaux abandonnés ou errants est inquiétante dans ce pays où la rage est endémique. Cet article évoque l'allègement du protocole sanitaire pour accueillir les animaux ukrainiens dans l'urgence, la mobilisation d'associations de protections animales et vétérinaires pour prendre en charge les soins des animaux des réfugiés et pour venir en aide aux animaux restés sur place. Il revient également sur l'élan de solidarité en France, citant entre autres le fonds d'aide créé par la Centrale Canine et les dons collectés par de nombreuses associations de protection animale. 

Sur le terrain, des associations de protection animale apportent également leur soutien aux animaux des réfugiés et organisent des évacuations d'urgence dans les zones qui ont été bombardées. 

Bilan de l'opération solidaire, lancée par l'association Vétérinaire pour tous (VPT) et la Fondation Brigitte Bardot, afin d'assurer la prise en charge des soins et du suivi prodigués aux animaux de compagnie des réfugiés ukrainiens. Décryptage du dispositif déployé et témoignage de Christophe Buhot, directeur de VPT. L'association a fait face à une très forte demande et a effectué beaucoup de mises sous surveillance, notamment en raison du risque rabique. 

"La pandémie de la COVID-19 et la guerre en Ukraine ont motivé la mise en place de dispositifs dérogatoires facilitant l'entrée sur le territoire français des carnivores domestiques touchés par ces crises. Ce faisant, une analyse du risque rabique était indiquée pour évaluer une supposée augmentation du risque d'introduire la maladie en France, les animaux concernés provenant en majorité de pays non indemnes de rage. 

Des enquêtes réalisées auprès de 28 DDPP et de 52 vétérinaires, en 2024, ont montré une influence sur le risque d'introduire le virus rabique moindre pour la crise sanitaire, mais non négligeable pour la guerre en Ukraine. 

En effet, un nombre important de carnivores domestiques ukrainiens est arrivé sur le territoire français depuis février 2022. Ce nombre a été estimé à plusieurs milliers. Parmi eux, 96% ne respectaient pas les conditions habituelles d'introduction, mais seulement 47% ont été déclarés aux DDPP par les vétérinaires et ont ensuite pu faire l'objet d'une surveillance. Une étude quantitative du risque rabique lié à cette crise serait indiquée par la suite afin de justifier les mesures de futurs dispositifs dérogatoires, et aider à une prise de conscience des vétérinaires canins sur l'importance de leur rôle dans la surveillance épidémiologique des dangers sanitaires. 

Bien que son influence sur le risque rabique ait été moindre, avec peu d'animaux concernés par un rapatriement depuis l'étranger, la pandémie de la COVID-19 a eu un impact important sur la pratique des vétérinaires et sur l'intégration de l'approche « One Health » à la gestion de crise en France."

Lumières sur un projet humanitaire unique mis en œuvre en 2023 par le Service départementale d'incendie et de secours de l'Yonne (SDIS 89) : la formation de malinois victimes de maltraitance à la recherche de personnes ensevelies. Ces chiens sont ensuite destinés à porter secours aux habitants des villes bombardées en Ukraine. 

Présentation de cette initiative réalisée avec l'accord du ministère de l'Intérieur et le soutien de nombreux partenaires et mécènes.