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Comentario :

Synthèse sur le dépistage des cardiopathies congénitales chez le chiot.

La détection d'un souffle cardiaque chez un jeune chiot est relativement fréquente, mais il est alors important de différencier un souffle bénin, d'un souffle pathologique. Cet article présente les examens d'imagerie médicale permettant le diagnostic d'une cardiopathie congénitale chez le chiot, puis les maladies cardiaques congénitales du chiot les plus fréquentes : sténose pulmonaire, sténose aortique, persistance du canal artériel.  

Comentario : De nombreuses études ont été consacrées à l'épidémiologie de la sténose aortique chez le Boxer (Etats-Unis, Suède, Angleterre, Italie), mais peu de données sont disponibles en France concernant à la fois la sténose aortique et les autres cardiopathies congénitales rencontrées dans cette race. Après une étude bibliographique des cardiopathies suivantes, sténose aortique, sténose pulmonaire, communication interatriale (CIA) et dysplasie des valves atrioventriculaires, l'auteur présente une étude rétrospective réalisée sur 105 Boxers ayant subi un examen échocardiographique entre janvier 1998 et mai 2005.

Comentario : "Les sténoses aortique et pulmonaire comptent parmi les cardiopathies congénitales les plus fréquentes du chien. L'évaluation de leur degré de gravité est fondamentale car elles peuvent avoir une issue fatale. Après quelques rappels anatomiques et physiologiques cardiovasculaires, un bilan des connaissances actuelles concernant ces sténoses artérielles a été réalisé. L'objectif de cette étude était de mettre en évidence les facteurs de risque de décès d'origine cardiaque chez des chiens présentant l'une de ces affections, en d'autres termes, de rechercher une association entre les données paracliniques et la survenue du décès d'origine cardiaque. Il s'agit d'une étude de cohorte rétrospective réalisée chez 84 chiens atteints de sténose aortique et de 96 chiens atteints de sténose pulmonaire, diagnostiqués à l'Unité de Cardiologie d'Alfort entre le 1er septembre 2001 et le 1er mars 2016. Plusieurs facteurs de risque potentiels ont été étudiés : le gradient de pression transsténotique, le grade du souffle systolique basal gauche, la présence de symptômes cardiaques fonctionnels au moment du diagnostic, l'âge de l'animal au moment du diagnostic, la présence d'une dilatation atriale, d'une hypertrophie ventriculaire, d'une insuffisance aortique ou tricuspidienne, la morphologie de la valve concernée, et enfin la race de l'animal. Sous l'hypothèse d'absence de biais de sélection et de biais de classement et sous l'hypothèse que tous les facteurs de confusion potentiels majeurs aient été pris en compte dans les analyses statistiques, le gradient de pression trans-sténotique a été identifié comme facteur de risque de décès d'origine cardiaque chez les chiens atteints de sténose aortique. En effet, lors de sténose aortique, une augmentation du gradient de pression trans-sténotique de 20 mmHg multipliait par 1,3 la rapidité de survenue d'un décès d'origine cardiaque. La présence de symptômes d'une insuffisance cardiaque congestive a, quant à elle, été identifiée comme facteur de risque de décès d'origine cardiaque chez les chiens atteints de sténose pulmonaire. En effet, les chiens atteints de sténose pulmonaire avec des symptômes d'une insuffisance cardiaque congestive au moment du diagnostic sont décédés 2,8 fois plus rapidement que les chiens qui n'avaient pas de tels symptômes, indépendamment du gradient de pression transsténotique, de l'âge de l'animal au moment du diagnostic et de la présence d'une hypertrophie ventriculaire droite importante (versus modérée). Enfin, une partie de l'étude réalisée chez 117 chiens atteints de sténose pulmonaire n'a pas permis de mettre en évidence d'association entre le fait d'avoir subi une valvuloplastie par ballonnet et la survenue d'un décès d'origine cardiaque."