Résumé : "Les déjections canines sont très présentes sur les trottoirs en France, et leur gestion est un problème quotidien. Au-delà du problème esthétique, c'est surtout les risques sanitaires qui inquiètent. Des aménagements ont été pensés pour faciliter leur ramassage et améliorer l'intégration des chiens en ville. Des programmes ont été mis en place pour sensibiliser les citadins au problème, mais également pour condamner les contrevenants. Mais une fois le ramassage réalisé le devenir de ces déchets est également sujet à débat. Actuellement ils sont brulés pour la grande majorité. Or de plus en plus de particuliers sont à la recherche de solutions plus respectueuses de l'environnement. Les méthodes de compostage et de lombricompostage ce sont donc développées, mais principalement à de petites échelles. Ces procédés ont l'avantage d'être peu coûteux, de nécessiter peu d'entretien et de produire un engrais de qualité, le lombricompostage étant supérieur au compostage sur tous ces points. Cependant, le produit final obtenu n'est pas garanti sans pathogènes, notamment en ce qui concerne les helminthes et les protozoaires. Mais des refuges ont décidé d'utiliser ce procédé, notamment parce qu'il permet une réduction importante du volume des déchets. Les deux expériences réalisées ont établi que ce procédé convenait à ce type de structures pour gérer les déjections. Le modèle semble cependant peu adaptable à l'échelle des villes."