Documentos Zenner, Lionel 2 résultats

Comentario : "La giardiose est une maladie parasitaire très fréquente chez le chien. Bien que souvent bénigne ou asymptomatique, elle présente parfois quelques difficultés de prise en charge pour le praticien lorsque s'installent des formes chroniques. L'apport de la médecine factuelle a permis de souligner l'importance du choix de la molécule que l'on utilise pour traiter une giardiose canine. Cela a également permis de constater que des mesures d'hygiène, telles qu'un nettoyage et une désinfection de l'environnement direct de l'animal, sont indispensables pour la prise en charge complète de cette parasitose. Enfin, une recherche de facteurs de risque de récidive de giardiose chez le chien a été réalisée, à partir d'une population de 25 chiens récidivants et de 55 chiens guéris de leur giardiose après le premier traitement. Les cas cliniques sont issus de la base de données du campus vétérinaire de Lyon entre 2006 et 2016. La caractérisation de 7 facteurs de risque et d'1 indicateur de risque a permis d'établir une base intéressante pour la compréhension de ce phénomène de récidive, afin d'essayer d'en dégager des mesures préventives visant à éviter au maximum les échecs de traitement et l'installation d'un phénomène chronique."

Comentario :

"Les déjections canines sont très présentes sur les trottoirs en France, et leur gestion est un problème quotidien. Au-delà du problème esthétique, c'est surtout les risques sanitaires qui inquiètent. Des aménagements ont été pensés pour faciliter leur ramassage et améliorer l'intégration des chiens en ville. Des programmes ont été mis en place pour sensibiliser les citadins au problème, mais également pour condamner les contrevenants. Mais une fois le ramassage réalisé le devenir de ces déchets est également sujet à débat. Actuellement ils sont brulés pour la grande majorité. Or de plus en plus de particuliers sont à la recherche de solutions plus respectueuses de l'environnement. Les méthodes de compostage et de lombricompostage ce sont donc développées, mais principalement à de petites échelles. Ces procédés ont l'avantage d'être peu coûteux, de nécessiter peu d'entretien et de produire un engrais de qualité, le lombricompostage étant supérieur au compostage sur tous ces points. Cependant, le produit final obtenu n'est pas garanti sans pathogènes, notamment en ce qui concerne les helminthes et les protozoaires. Mais des refuges ont décidé d'utiliser ce procédé, notamment parce qu'il permet une réduction importante du volume des déchets. Les deux expériences réalisées ont établi que ce procédé convenait à ce type de structures pour gérer les déjections. Le modèle semble cependant peu adaptable à l'échelle des villes."