Résumé : "En janvier 2024, un cas de rage canine a été signalé dans le Var, faisant polémique quant à sa gestion par les autorités sanitaires. Cette étude vise à comprendre le risque rabique perçu par les vétérinaires français et les facteurs influençant la gestion des cas. Un questionnaire, cumulant 126 réponses, révèle une sous-déclaration des carnivores importés, en particulier selon leur pays d'origine. Pour les animaux mordeurs, les vétérinaires déclarent majoritairement par obligation sanitaire, mais la santé publique prime en cas de contact avec un animal suspecté enragé. Bien que les vétérinaires soient globalement en accord avec les mesures, leur application reste difficile avec les propriétaires. Une analyse factorielle des données mixtes a permis d'identifier trois groupes de vétérinaires, différenciés par leur observance de la réglementation et leur perception du risque. Ces limites réglementaires perçues par les vétérinaires pourraient être utilisées pour réviser la réglementation."