Dokumente E. Ducrocq, Libraire-Editeur 1 résultats

Un ouvrage de littérature jeunesse où le thème animal est central. Les épisodes sont en phase avec la législation canine et l'usage des chiens au XIXème siècle. Il est divisé en 2 parties : les mémoires de Moumoute, chat parisien, puis celles de Carnage, écrites par Moumoute. Les récits sont écrits à la première personne et c'est donc le chat Moumoute le narrateur, qui fait ensuite parler Carnage dans la deuxième partie. 

Mémoires de Moumoute (pp. 15-163) : Petit, promis à l'abandon par noyade, il est adopté par une petite fille dont la chienne le nourrit (p. 20). Il a tour à tour plusieurs maîtres. Devenu borgne, il est vendu lors d'un marché aux chiens (p. 75). Carnage, qui est un carlin, apparaît à la page 108. Lui et Moumoute  deviennent de très bons amis et Carnage se fait gronder par sa maîtresse pour apporter à manger à son ami. Moumoute est jeté à l'eau et c'est Carnage qui le sauve (p. 139). Ils sont recueillis par un saltimbanque qui leur fait faire un numéro. Mais Carnage se noie.

Les aventures de Carnage (pp. 167-322) : Carnage est en fait de race croisée : son père était carlin, sa mère, Mirza, était beagle. Il naît dans une portée de 6 chiots (pp. 171-174), devient chien de régiment (p. 180), où les soldats lui donnent la tétée à l'aide d'un biberon Darbo (p. 182), lui font faire des exercices (p. 192, 198-199). Il est rejeté par une sorte de mépris de classe par d'autres chiens (pp. 196-197). Puis Carnage accompagne le régiment en Algérie (p. 202) ; après des combats, il fuit l'armée (p. 212-213) et rejoint Paris. Un King's Charles muselé lui dit de se méfier de la maréchaussée à cause de son absence de muselière (p.219-220) ; il échappe à la mort quand un chien plus rapide avale une boulette contenant du poison (p. 221) ; il est emmené à la chasse (pp. 226-230). Il est acheté par un musicien montrant des chiens et qui a aussi une vieille chienne, Rigolette (p. 240). Tous deux, déguisés, font des tours (pp. 240-246). Il est enfin recueilli chez une marquise, chez qui il découvre un voleur (p. 278) et dont le neveu le frappe (p. 298-299) et à qui il rend sa méchanceté. Il se reconnaît sur une peinture (pp. 321-322).