Teulioù Brincin, Mélanie 3 résultats

Résumé : Présentation d'une étude menée à Oniris sur l'intérêt potentiel de l'injection intra-articulaire de cellules souches pour soulager les chiens atteints d'arthrose. Cet article est rédigé d'après un poster présenté par les Drs Mélanie Brincin et Olivier Gauthier, le 1er octobre 2020, lors de la Journée de la recherche de la SCC. Il revient sur l'arthrose chez le chien et les facteurs de risques (excès de poids, prédisposition pour les mâles). Il explique ensuite ce que sont les cellules souches et décrit l'étude menée à Nantes sur 21 chiens.

Résumé : "Des rappels sur la physiopathogénie de l'arthrose et sur les moyens disponibles afin de la diagnostiquer sont développés dans ce travail. De nouvelles thérapies voient le jour, ne visant plus uniquement un traitement symptomatique de la maladie, mais recherchant un blocage de la progression de l'arthrose et la régénération du cartilage lésé. Parmi ces nouvelles biotechnologies, les cellules souches voient leur utilisation augmenter de manière exponentielle. Celles-ci ont un effet anti-inflammatoire, immunorégulateur et leur différenciation en chondrocytes permet la régénération du tissu cartilagineux détruit. De nombreuses sources de cellules souches sont présentes chez l'adulte et l'embryon, et le tissu adipeux en est l'une des principales. Selon sa localisation, sa méthode de prélèvement et de purification, les cellules souches ne présentent pas les mêmes caractéristiques. L'étude clinique présentée dans cette thèse s'intéresse au traitement de l'arthrose chez 21 chiens par injection intra-articulaire de tissu adipeux purifié. L'évaluation subjective de la douleur (CBPI, examen orthopédique) a montré une amélioration significative de la locomotion et du confort des sujets dès la 2ème semaine et de manière durable jusqu'à 6 mois. Les paramètres mesurés par le tapis de force (PVF, VI) nuancent toutefois ces résultats et mettent en évidence des résultats significatifs uniquement concernant le VI calculé 60 jours après l'injection. Malgré ce manque de significativité, il est à noter un pourcentage d'amélioration par rapport à J0 à chaque contrôle durant les 6 mois de suivi."