Documents J. Lebègue et Cie 4 résultats

12 contes pour enfants, qui mettent en scènes des animaux. Ces contes ont une discrète visée éducative.

Le premier s'intitule Barbet : un garçonnet et son père recueillent un barbet maltraité par des enfants. Ceux-ci lui avaient attaché une pierre à la queue et riaient de sa souffrance. Frédéric, le petit garçon, aidé de son père puis de sa famille, recueillit le barbet. Ils deviennent d'inséparables compagnons.

La Famille Piccolini est une famille italienne qui parcourt les champs de foire, pour y installer sa baraque et présenter des spectacles. Dans l'un des numéros, une voiture est traînée par des caniches (p. 120). Dans un autre, intitulé Le voyageur perdu dans les neiges, des chiens sauvent un voyageur tombé dans la neige (pp. 128-131).

Dans Bob, Bob est un grand chien de couleur fauve. C'est le chien d'une famille de cultivateurs qui vend ses légumes sur les marchés. Il rend de nombreux services : la nuit il est chien de garde, le matin il est attelé de bonne heure à une charrette chargée de légumes, pour aller sur les marchés. Il est aussi compagnon de jeu des enfants, qui ne sont pas toujours gentils avec lui. Un jour d'inondation, il sauve l'un d'entre eux et s'attire la reconnaissance de tous.

Le père Hasard est l'histoire éponyme d'un vieux gardien de moutons. Il a un neveu de dix-sept ou dix-huit ans, nommé Jacques, un grand chien nommé Ardent et un vieux petit chien nommé Luron. Ardent, Luron et Jacques, qui garde les moutons, sont inséparables. Jacques résiste à une attaque de loups à l'aide de ses chiens. Plus tard, le père Hasard meurt, et le plus vieux des chiens, Luron, est trouvé mort peu après, couché à la place où s'asseyait le vieux berger.

Pierrot est un petit âne gris de caractère joyeux et farceur. Il réussit à effrayer Loup, le chien de berger (p. 167) de la ferme.

Un camarade d'enfance (pp. 5-42), raconte l'histoire d'une belle amitié entre un enfant et son chien, nommé Toto. Le chien a été recueilli, sauvé de la noyade,  lors des 10 ans du narrateur. Il devient son inséparable compagnon de jeu. À 16 ans, le jeune homme s'engage dans un corps d'infanterie. L'affection du chien ne s'éteint pas malgré l'éloignement et son contentement est intense lors des passages du jeune militaire chez lui. Sa fidélité le mènera jusqu'au désert, pour accompagner le futur lieutenant. Une histoire touchante et bien écrite.

Trois autres beaux "petits" contes suivent, où interviennent :

- un pantin (Les tribulations d'un pantin, pp. 43-53), un cheval (Le grand Coco, pp. 55-80), un ours (Les compagnons, pp. 83-112).

L'auteur a rassemblé de nombreux textes dédiés aux animaux et à l'amitié que leur doivent les hommes. Cette anthologie commence par une série de poèmes concernant diverses espèces domestiquées ou proches de l'homme : chaque série est introduite par une courte énumération des services qu'elles rendent à l'homme : il s'agit du bœuf, du cheval, du chien (pp. 19-26), du mouton, du porc, du chat, des volailles,...

Viennent ensuite des lectures "propres à former le cœur de l'enfance et à répandre des pensées de bonté à l'égard de l'animalité souffrante" (pp. 55-141). Ils émanent de divers auteurs, cités seulement par leur nom sans mention de leurs œuvres (Pierre Hachet-Souplet, notamment pp. 77-79, sur "l'intelligence des animaux" ; un poème intitulé Le vieux chien, extrait de L'Ami des animaux (pp. 108-109), un extrait de Maurice Maeterlinck sur "les bons chiens (pp. 110-116) ; un autre de Gaston Labadie-Lagrave sur le respect avec lequel les hindous traitent leurs animaux (pp. 123-130).

- Dans le passage sur la "solidarité des animaux"  est repris le récit de Franklin sur le combat d'un terre-neuve et d'un mâtin qui se termine par la chute à l'eau du mâtin, que le terre-neuve va repêcher (pp. 104-105).

- Le dernier développement rassemble des exemples de chiens célèbres dans l'histoire, notamment lors de faits guerriers. Il cite également des saint-bernard (pp. 135-137).

L'ensemble des textes recueillis entend ainsi développer, dès l'enfance, la considération pour les animaux, en raison des services rendus, du simple fait de leur existence, du respect que l'homme se doit à lui-même dans son propre comportement.