Documents Desplantes, Fr. 2 résultats

Officier de l'Instruction Publique, Fr. Desplantes a écrit plusieurs ouvrages à destination de l'instruction de la jeunesse.

Dans cet ouvrage sur les chiens militaires, des passages sont identiques à ceux trouvés dans l'ouvrage intitulé Le dévouement des chiens, du même auteur : l'histoire de Soter dans l'Antiquité, les molosses de la citadelle de Corinthe, Bérézillo lors de la conquête du Pérou, le chien Moustache lors des guerres napoléonniennes, Minette à Sébastopol (pp. 8-12). Également, l'histoire du chien de Montargis (pp. 58-61).

Les réflexions sur la mise en place du chien militaire à la fin du XIXème siècle sont évoquées (pp. 13-16), avant que des enseignements généraux sur le chien soient donnés "aux jeunes lecteurs" (pp. 16-24), puis des descriptions sur les races, en les divisant en plusieurs groupes : "chiens à poils ras" (pp. 25-31), "chiens à poils longs" (pp. 32-37), "chiens de forte race", "mâtins", "chiens de basse-cour" (pp. 38-40), chiens de chasse (pp. 40-46).

L'auteur revient ensuite sur des éléments historiques et contemporains, sur des exemples montrant l'intelligence ou la mémoire des chiens, avec notamment l'histoire de Jupiter, chien de garde soigné par le professeur Bouley (pp. 46-58).

Les exemples de dévouement extraordinaire de chiens de manquent pas : l'auteur les multiplie et s'interroge sur leurs causes. Il s'agit de chiens de garde arrêtant les voleurs, de chiens de berger menant les moutons quand le berger est indisponible, de chiens de compagnie rendant différents services, de chiens sauveteurs. Leur instinct s'accompagne d'une intelligence, d'un discernement, d'une mémoire qui forcent l'étonnement.

L'exemple du chien de Montargis est largement développé (pp. 32-40).

L'auteur qualifie leurs services à la guerre de "glorieux" en donnant quelques exemples remontant jusqu'à l'Antiquité, avant d'évoquer la question contemporaine de son époque qui est de développer l'usage des chiens de régiment (pp. 40-48).

Parmi les diverses races est mise en avant celle des chiens du Saint-Bernard (pp. 48-50).

C'est probablement, dit l'auteur, à la chasse que se sont faites les premières rencontres entre les chiens et les hommes, et que peu à peu la domestication s'est réalisée, les chiens perdant leur liberté.

Si l'auteur est reconnu pour être un auteur pour enfants, c'est cependant dans un souci d'instruction publique, comme le montre cet ouvrage, où il exploite diverses sources.