Kommentare : En 1895, deux jeunes parisiens, Pierrot et Ripaton, débarquent à Odessa, avec leur griffon noir (p. 12), nommé Dèche. Leur voyage est une sorte d'expédition initiatique pour découvrir la culture russe, à l'aide de rencontres variées et vivantes. Le texte est émaillé de nombreux mots russes, avec leur traduction, et de longues descriptions, notamment des costumes et des peuples.
À Odessa, ils rencontrent un colporteur hongrois, M. Zambor et ses chiens, deux énormes molosses jaunes, nommés Paks et Fodd, ainsi que Lapa, lévrier du Caucase (pp. 31-32). Les deux jeunes gens décident d'abord de suivre le colporteur qui part vendre ses marchandises dans le sud de l'Ukraine, puis parcourent le Caucase, l'Oural et la Sibérie. Leur chien Dèche et quelques autres chiens sont présents dans le récit, mais ils accompagnent les jeunes voyageurs plus qu'ils ne jouent un rôle réellement important :
- p. 47 : ils sont couchés, portent un collier à pointes.
- p. 52 : ils parcourent la steppe ; p. 61 : ils ronflent.
- pp. 65-66 : ils tremblent quand des loups entourent le campement, se réjouissent quand ils s'éloignent, dévorent l'un d'eux qui avait été abattu.
- pp. 70-71, 75 : les deux molosses débusquent un lièvre.
- p. 76 : les chiens sont fatigués et tirent la langue ; p. 77 : ils sont affolés par des piqûres de moustiques ; p. 79 : ils se blottissent contre une malle pour se protéger de l'ouragan de la steppe ; pp. 81, 84, 86 : ils sont trempés puis frottés avec de la paille après le passage de la tempête.
- pp. 98-99 : M. Zambor a capturé, avec ses molosses, cinq perdrix et trois loutres.
- p. 104 : fatigue de Dèche, et arrivée à Alexandrovsk, où les jeunes gens se mettent en apprentissage. Ils croisent Dourak, un énorme molosse : les chiens, qui avaient été mis en laisse par précaution, se saluent (pp. 105-106).
- pp. 112-113 : les chiens sont désorientés par la séparation et le départ de M. Zambor.
- pp. 174-178, 180 : un vautour se jette sur Dèche et l'enserre dans ses griffes. Dèche en réchappe et est soigné, emmailloté et porté dans les bras (pp. 186-187).
Les chiens disparaissent pendant toute la seconde moitié du livre. La dernière phrase est dédiée à Dèche