Documents Brunon, Jacques 7 résultats

Résumé : Force est de constater qu'aujourd'hui encore, la cynophilie, tant francaise, qu'internationale, s'illustre par son retard dans les domaines de l'élevage et de l'amélioration génétique : l'élevage canin souffre d'abord d'une organisation trop approximative, et ses structures dirigeantes sont le plus souvent inefficaces à établir des actions concertées. Les éleveurs participent ensuite individuellement à une sélection plus phénotypique que génotypique sans réellement savoir quelles sont les bases théoriques qui conditionnent le progrès génétique ; enfin, l'importance de l'aspect affectif freine considérablement le développement des techniques modernes d'amélioration génétique en s'opposant le plus souvent à l'objectivité des constatations realisées. Dans ce contexte, il parait donc indispensable d'adopter une démarche analytique moins empirique. Dans un premier temps les principes généraux de l'amélioration génétique sont exposés : une attention particulière est accordée aux limites dans lesquelles l'éleveur peut modifier les caractéristiques d'une race, ainsi qu'aux moyens théoriques dont il dispose pour ce faire. Dans un second temps l'analyse des différents documents cynotechniques permet de dégager les principaux moyens mis a disposition des éleveurs ; les avantages et les inconvénients des schémas proposés par la FCI, la SCC et les différentes associations de race sont mis en évidence en prétant une attention toute particulière aux réalités matérielles et humaines. C'est en tenant compte de ces différentes contraintes qu'a donc été mis en place un système informatique de gestion des données dont disposent les éleveurs. Les possibilités de cet outil sont illustrées en prenant pour exemple la race leonberg, à travers l'analyse des paramètres d'elevage et de reproduction d'une part et l'étude de l'efficacité de la sélection relative à une pathologie particulièrement invalidante telle que la dysplasie coxo-femorale d'autre part.

Résumé : La dysplasie coxo-fémorale est une affection qui concerne aujourd'hui encore de nombreuses races de chiens dont le terre-neuve. Apres avoir décrit l'anatomie de la hanche du chien et énuméré les différents paramètres coxométriques utilisés chez celui-ci, nous avons défini un nouveau paramètre. Il s'agit de mesurer l'écartement des parois du bassin. Les mesures ont éffectuées sur des radiographies de bassins de T.N. sains et dysplasiques à différents stades. L'analyse statistique sur petits et grands échantillons montre que les bassins de T.N. sains sont significativement plus larges que ceux des T.N. dysplasiques. Ces résultats, associés à la simplicité de la mesure, pourraient éventuellement rendre le paramètre d'écartement des parois du bassin utilisable pour la sélection des reproducteurs.

Résumé : En nous basant sur une base de données informatique correspondant à une population multiraciale de 9.738 individus ayant fait l'objet d'un dépistage radiographique officiel de la dysplasie coxo-femorale, nous avons analysé les caractéristiques de chaque fiche de lecture. Les paramètres étudiés au sein de la population sont la distribution des differents stades de dysplasie, l'âge auquel est effectué le cliché de dépistage, le pourcentage de dysplasie unilatérale, l'incidence de l'arthrose chez les animaux dysplasiques et la répartition de ce syndrome en fonction des stades de dysplasie. Cette étude multiraciale est un préalable à une étude détaillée des mêmes paramètres, race par race.

Résumé : En nous basant sur une base de données informatiques correspondant à une population de 17010 chiens ayants fait l'objet d'un dépistage radiographique officiel de la dysplasie coxo-fémorale, nous avons analysé les caractéristiques de chaque fiche de lecture correspondant aux populations "Berger Picard" (360 individus), "Schnauzer Géant" (395 individus) et "Shar-Pei" (193 individus). Les paramètres étudiés au sein de chaque groupe sont la distribution des différents stades de dysplasie, l'âge auquel est effectué le cliché de dépistage, la représentation relative de la population étudiée par rapport à l'effectif total de la race, le pourcentage de dysplasie unilatérale, l'incidence de l'arthrose chez les animaux dysplasiques et la répartition de ce syndrome en fonction des stades de dysplasie, l'évolution de la prévalence de la dysplasie coxo-fémorale au cours de la période 1993-2002.

Résumé : Après avoir effectué des rappels sur la dysplasie coxo-fémorale et son dépistage officiel, nous avons étudié l'influence du mode de vigilance sur le résultat de ce dépistage, à partir des lectures du Pr Genevois durant la période s'étendant du 01/09/2000 au 09/06/2007, ce qui correspond à 11.196 chiens de différentes races. Nous avons montré que la population radiographiée vigile a significativement de meilleurs résultats (12% de chiens indemnes en plus, en moyenne) que les populations tranquillisées ou anesthésiées, dans la population multiraciale ainsi que dans la plupart des races étudiées. Nous avons conclu que l'absence de procédé médicamenteux lors de la prise du cliché augmente le taux de faux-négatifs, du fait de l'absence de myorésolution. Nous avons ensuite étudié les protocoles de sédation et d'anesthésie utilisés en France pour la réalisation des radiographies de dépistage de la dysplasie coxo-fémorale et leur pouvoir myorelaxant. Il est apparu que plus de 90% des chiens tranquillisés ou anesthésiés sont radiographiés dans de bonnes conditions de relâchement musculaire. Enfin la discussion met en évidence les points importants permettant d'optimiser la sensibilité du dépistage officiel de la dysplasie coxo-fémorale.

Résumé : En France, le dépistage de la dysplasie coxo-fémorale (DCF) n'est pas obligatoire et relève de la responsabilité des clubs de race qui ont, à cet égard, des politiques différentes. La validité des chiffres publiés sur la prévalence de la DCF dépend pourtant étroitement de l'importance du dépistage au sein de la race considérée. Le but de cette étude est d'évaluer l'importance réelle de ce dépistage au sein de 16 races canines en France à partir des chiffres du dépistage obtenus pendant une période de 10 ans, entre 1993 et 2002. Pour chaque race, le nombre d'animaux soumis au dépistage a été comparé à l'effectif total de la race, au nombre d'animaux âgés d'un an au moment du dépistage, et au nombre de reproducteurs potentiels, ayant subi avec succès l'examen de conformité au standard (confirmation).

Résumé : Nous avons étudié, à l'aide d'un logiciel informatique adapté, les fiches de lecture correspondant au dépistage radiographique officiel de la dysplasie coxofémorale chez 544 Labrador Retrievers et 542 Golden Retrievers. La période correspondant va de janvier 2000 à décembre 2003. Les paramètres étudiés au sein de chaque groupe sont la distribution des différents stades de dysplasie, l'âge auquel est effectué le cliché de dépistage, la représentation relative de la population étudiée par rapport à l'effectif totale de la race, le pourcentage de dysplasie unilatérale, l'incidence de l'arthrose chez les animaux dysplasiques et la répartition de ce syndrome en fonction des stades de dysplasie, l'évolution de la prévalence de la dysplasie coxo-fémorale au cours de la période 2000-2003. On observe des différences, plus ou moins importantes entre les populations, en fonction des paramètres étudiés. Les races concernées par notre étude (Labrador Retriever et Golden Retriever) présentent une situation similaire : respectivement 32,7% et 39,1% des animaux sont dysplasiques.