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"Voici le premier Guide de la marque Fitpaws, écrit en français pour vous permettre d'aborder au mieux la proprioception avec votre fidèle compagnon !

Ce livre est composé de 92 pages d'informations, de conseils et d'exercices sur la proprioception canine.

Dans ce guide, vous retrouverez les bases, la méthodologie de la discipline mais également, tout une partie physiologie du chien afin de comprendre le fonctionnement de son corps." [source éditeur]

"Les effets d'un entraînement de chiens de canicross ont été évalués par des épreuves maximales sur tapis roulant grande vitesse avec des paliers progressifs et une durée totale d'effort environ équivalente à celle d'un canicross afin d'en mimer les effets. L'étude a été réalisée avec 15 chiens préalablement entrainés et 10 chiens sédentaires. Les résultats ont indiqué que l'entraînement améliore la performance des chiens lors de leur test d'effort. La fréquence cardiaque maximale atteinte des sportifs est supérieure à celle des sédentaires et leur temps de récupération semble amélioré. Des adaptations biochimiques bénéfiques induites par l'entraînement ont pu apparaître significativement comme par exemple la diminution des paramètres musculaires CK et LDH par rapport aux sédentaires. Toutefois, on a observé chez les sportifs au cours de l'effort une augmentation significative des lactates, une diminution de la calcémie, et une augmentation de la kaliémie. La méthode de RPE (Résonnance Paramagnétique Electronique) a permis d'analyser la fluidité membranaire érythrocytaire en lien avec le stress oxydatif et semble montrer une adaptation des phénomènes antioxydants chez les chiens sportifs malgré des résultats non significatifs. Des biais expérimentaux interfèrent probablement avec ces résultats comme une intensité d'effort moindre des chiens sédentaires non habitués à la course, et un niveau de stress ou d'excitation plus important chez les sportifs."

"En médecine humaine, il est depuis longtemps admis que l'activité sportive régulière impacte la fonction et la morphologie cardiaque. Si les premières études ne faisaient état que d'une bradycardie au repos et de signes indirects d'hypertrophie cardiaque, le développement des techniques d'imagerie, dont l'échocardiographie, a permis par la suite une description détaillée du cœur. Plusieurs modifications morphologiques cardiaques ont alors été mises en lumière chez les athlètes et regroupées sous le terme de « cœur d'athlète ». Ces résultats permettent aujourd'hui aux praticiens de définir de manière plus fine si les paramètres cardiaques d'un sportif sont imputables à son activité ou secondaire à cardiopathie sous-jacente. Chez le chien, des modifications similaires ont déjà été observées mais il reste difficile de se prononcer sur le caractère pathologique ou adaptatif des modifications constatées chez un individu de haut niveau sportif, compte tenu des rares données intéressant les mesures échocardiographiques chez l'athlète dans cette espèce. Notre étude s'inscrit donc dans cette lignée et vise à décrire l'impact de l'activité sportive de haut niveau chez le chien, sur des modifications cardiaques menant à des valeurs échocardiographiques différentes des valeurs de référence de l'espèce."

"Le canicross est un sport de traction mono-chien relativement récent, toutefois le niveau sportif des chiens augmente de plus en plus. Ceux-ci nécessitent alors une préparation optimale, qui passe notamment par une alimentation adaptée à l'effort. Le canicross est une activité dite intermédiaire, entre le sprint et l'endurance, et d'intensité plutôt modérée. Ainsi, pour fournir de l'ATP aux cellules musculaires, le métabolisme principal mis en jeu est la voie aérobie, avec une oxydation importante des glucides et des lipides. L'alimentation du chien de canicross doit donc apporter l'énergie et les nutriments nécessaires au bon fonctionnement de ce métabolisme. Elle doit également prévenir les conséquences biochimiques de l'effort, comme le stress oxydatif, la déshydratation, et les modifications électrolytiques. Les modalités pratiques d'alimentation sont aussi déterminantes pour préserver la santé des chiens et améliorer leurs performances. 

Le premier objectif de ce travail était de connaître les habitudes des pratiquants de canicross pour nourrir leur chien. Le questionnaire abordait la charge d'activité des chiens, la composition de leur ration, les modalités d'alimentation et d'hydratation, et les suppléments utilisés. Cette enquête nous a permis de mettre en évidence un manque d'information des pratiquants sur certains besoins de leur chien. 

Le second objectif était de rédiger du contenu informatif sur des sujets choisis par les répondants. Les thèmes retenus étaient les modalités de distribution de l'aliment les jours d'effort, l'utilité de la supplémentation, et les modalités d'hydratation pré, per et post-effort. Les informations ont été synthétisées dans des fiches explicatives numériques. 

Au regard du souhait des propriétaires de maîtriser l'alimentation et la santé de leur chien, il paraît intéressant de développer des supports du même type sur davantage de sujets touchant à la nutrition ou au canicross."

"Les sports de mordant sont dérivés du dressage des chiens d'utilité et constituent la base de la sélection de certaines races de chiens, principalement axés sur le courage et la disponibilité dans le travail. Quatre disciplines en découlent : le Ring, le Mondioring, l'IGP et le Campagne. La pratique du mordant dans un cadre sportif en France est règlementée sur le plan législatif et encadrée par la Société Centrale Canine. Exigeantes et chronophages, ces disciplines voient leur nombre de licenciés diminuer chaque année, diverses crises ayant eu des impacts sur ces sports. Les chiens qui pratiquent ces sports peuvent être comparés à de véritables athlètes. La spécificité de l'effort demandé et la biomécanique du mordant et des sauts réalisés pendant ces sports entrainent des affections spécifiques qui vont principalement concerner les appareils locomoteur et bucco-dentaire. La prévention de la pathologie du chien de sport passe par un entraînement physique rigoureux et bien mené, la réalisation d'un échauffement et d'une récupération après tout effort, mais aussi par l'adaptation de l'alimentation et par un suivi vétérinaire. Notre étude a pour objet de dresser le profil des conducteurs en France et de décrire les habitudes d'entraînement et les habitudes alimentaires de ces chiens, d'étudier le lien entre la pratique sportive de mordant et les différentes affections rencontrées, et enfin d'analyser quel est le rôle du vétérinaire auprès de ces chiens. Pour cela, nous avons adressé un questionnaire par Internet auprès des conducteurs de chiens pratiquant une discipline de mordant. Nous avons pu analyser 374 questionnaires. Ainsi, dans cette étude, la pratique d'une discipline en particulier, le fait d'appartenir à une race et la nutrition ne constituent pas un facteur de risque quant à la survenue d'une pathologie en lien avec la pratique d'une discipline de mordant. En revanche, la réalisation d'un échauffement et d'une récupération au moment de l'effort semble prévenir l'apparition des affections locomotrices. La prise en charge des chiens de sport proposée actuellement par les vétérinaires ne satisfont pas les pratiquants de ces disciplines, bien que nos résultats montrent que les chiens bénéficiant d'un suivi vétérinaire adapté à la pratique de leur sport présentent moins de blessures que les autres. Toutefois, les pratiquants de ces sports sont demandeurs du développement d'une branche de la médecine sportive dédiée aux sports de mordant."