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Résumé : Synthèse sur l'angiostrongylose canine. Description des facteurs de risques constatés lors d'une étude portant sur une trentaine de cas : animal jeune, présence de mollusques dans l'environnement du chien, temps passé à l'extérieur, sorties en liberté, moins d'une visite chez le vétérinaire et d'une vermifugation par an. Un point sur la variété des symptômes et le traitement délicat pour cette maladie. Cet article s'appuie sur le poster présenté par le Dr David Gossart, lors de la 2e journée de la Recherche canine organisée par la Société Centrale Canine.

Résumé :

Description de l'angiostrongylose canine, maladie causée par un ver parasite : Angiostrongylus vasorum. Les chiens se contaminent en avalant des limaces et des escargots. La présence de ces mollusques dans l'environnement du chien augmente le risque d'infection et le cycle parasitaire dure environ 45 jours. C'est une maladie polymorphe contenant plusieurs symptômes comme des signes respiratoires, des symptômes digestifs fréquents et des symptômes cardiaques. Plusieurs tests diagnostiques sont envisageables ainsi qu'un traitement anthelminthique et symptomatique.

Résumé :

Décryptage des résultats de 3 enquêtes épidémiologiques nationales permettant de mieux comprendre l'évolution de l'angiostrongylose canine sur le territoire français.

Cette maladie parasitaire est due à "un strongle respiratoire parasite du cœur droit et des vaisseaux artériels pulmonaires". En France, sa zone historique d'implantation était le Sud-Ouest (région toulousaine, Pays Basque et sud de la Nouvelle Aquitaine), mais les nouvelles données montrent à présent une distribution bien plus vaste sur le territoire.

Cet article précise les zones les plus concernées par cette maladie et la tendance observée concernant l'évolution du nombre de cas diagnostiqués en France.

Résumé : "Angiostrongylus vasorum est un nématode Metastrongyloidea découvert chez le chien au 19ème siècle dans le Sud-Ouest de la France, zone reconnue depuis comme foyer endémique du parasite. Angiostrongylus vasorum semble actuellement s'étendre en-dehors de ses foyers traditionnels et être une cause de maladie de plus en plus fréquente chez le chien. Cette étude a inclus un total de 240 chiens afin de déterminer la prévalence de l'Angiostrongylose canine dans le Sud-Ouest de la France ainsi que de comparer les performances de deux méthodes diagnostiques, la coproscopie (recherche des L1) et la sérologie (mise en évidence des antigènes d'A. vasorum). Une prévalence de 1,25% a été trouvée, en adéquation avec les prévalences rapportées dans les autres pays hébergeant le parasite. Pour ce qui est des méthodes diagnostiques, la méthode coproscopique par sédimentation classique a détecté le même nombre de cas que la méthode sérologique, les deux ayant échoué sur un cas différent. Il n'existe donc pas de méthode avec une sensibilité de 100% et il semble ainsi utile de combiner plusieurs méthodes diagnostiques différentes en cas de suspicion d'Angiostrongylose canine."

Résumé : "L'angiostrongylose canine est une affection parasitaire cardio-pulmonaire du chien due au nématode Angiostrongylus vasorum. Cette parasitose est à l'origine de signes cliniques très divers, parfois graves et pouvant entraîner la mort de l'animal. L'angiostrongylose canine a été rapportée dans la plupart des pays européens et des cas sont décrits dans des foyers répartis sur tout le territoire français. Cette étude a pour objectif de mettre en évidence une association entre des facteurs d'exposition et l'infestation par A. vasorum chez le chien afin d'identifier de potentiels facteurs de risque. Pour cela, une analyse de type cas-témoin a été réalisée sur un échantillon de 120 chiens. Les données épidémiologiques de 30 chiens (pour lesquels un diagnostic d'angiostrongylose avait été posé par coprologie Baermann ou test sérologique rapide) ont été récupérées lors d'entretiens téléphoniques avec les propriétaires. Pour chaque cas, ont été sélectionnés trois chiens sains habitant la même commune et dont les données ont elles aussi été récupérées. L'analyse univariée de ces données a montré une association statistique significative entre l'angiostrongylose et neuf facteurs d'exposition : un âge inférieur à 24 mois, la présence de gastéropodes dans l'environnement du chien, un accès illimité au jardin, la prise des repas à l'extérieur, un animal peu surveillé en extérieur, des jouets et gamelles laissés dans le jardin, la pratique de la chasse, un nombre moyen de visite chez le vétérinaire inférieur à une fois par an, et une fréquence de vermifugation de moins d'une fois par an. Ces facteurs épidémiologiques peuvent être considérés comme de potentiels facteurs de risque et doivent faire l'objet d'études multivariées afin de confirmer ou d'infirmer leur rôle dans l'infestation des chiens par A. vasorum. La connaissance de ces facteurs de risques permettra à terme l'élaboration d'un plan de sensibilisation et de prévention plus ciblé et plus efficace vis-à-vis de l'angiostrongylose canine."