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Comentario : Un certain nombre de facteurs sont à prendre en compte pour les saillies et en tout premier lieu le cycle ovarien qui peut varier selon la taille, la race ou encore l'âge de la chienne. Une enquête a été menée en 2011 afin d'estimer l'importance de certains facteurs à prendre en compte pour une saillie réussie. Les résultats de cette étude qui sont présentés ici peuvent servir de base de réflexion aux éleveurs souhaitant améliorer les performances de reproduction de leur élevage.

Comentario : La gestion de la reproduction en élevage tourne autour de deux problématiques : inhiber ou déclencher l'apparition des chaleurs, ce qui est possible grâce à certaines molécules. Explication sur l'utilisation des agonistes de la GnRH comme moyen de stérilisation chimique temporaire. Le seul sur le marché actuellement est la desloréline commercialisée par Virbac. Il s'administre via un implant et permet un bon taux de retour à la fertilité. Fonctionnement de la desloréline.

Comentario : En élevage canin, il est parfois nécessaire d'assister la reproduction, notamment en cas d'échecs suite à une mauvaise date d'accouplement. Le suivi de chaleurs est alors nécessaire afin de déterminer le moment optimal pour la saillie ou l'insémination artificielle, et de collecter des informations pour le suivi de la gestation et l'organisation de la mise-bas. Présentation des différentes méthodes envisageables (cytologie vaginale, suivi endoscopique de la muqueuse vaginale, dosage de la LH sanguine ou de la progestérone et échographie ovarienne) et du déroulement du suivi de chaleurs. Encadré expliquant les erreurs dans le choix de la date de l'accouplement.

Comentario : Les implants de desloréline sont parfois utilisés pour contrôler la reproduction chez la chienne. Explication du mode d'action de cet agoniste de la GnRH qui peut, dans des situations spécifiques, permettre l'induction de l'ovulation chez la chienne et prévenir les chaleurs. L'utilisation de ce type d'implants chez la chienne impubère est également décrite ici. Tous les effets indésirables de ce traitement n'étant pas encore documentés, la prudence reste de mise et l'obtention du consentement éclairé du propriétaire est recommandée.

Comentario : Article tiré d'une conférence donnée lors d'un congrès de l'Afvac fin 2018. L'infertilité canine peut être due à différentes causes. L'éleveur doit prendre en compte la durée des interoestrus de la chienne car il peut y avoir une insuffisance de la production hormonale ou encore une tumeur. En cas de cycle normal, des infections bactériennes ou des malformations vulvaires et vaginales congénitales peuvent être une cause d'infertilité. Il existe plusieurs moyens de diagnostiquer les causes d'infertilité mais avant d'entreprendre des traitements parfois décevants, il est important pour l'éleveur d'entamer un dialogue avec le vétérinaire.

Comentario : Bien observé, le suivi des chaleurs de la chienne permet d'optimiser ses performances reproductrices et d'augmenter la prolificité globale à l'échelle d'un élevage. Cet article détaille les différentes méthodes permettant de suivre les chaleurs : frottis vaginaux, suivi endoscopique de la muqueuse vaginale, dosages de la LH (luteinizing hormon) plasmatique ou de la progestérone, échographie ovarienne. Il aborde également la chronologie du suivi des chaleurs et le choix de la date de saillie ou d'insémination. Cet article fait suite à l'intervention du Dr Emmanuel Topie, lors des Rencontres Eleveurs-Vétérinaires, organisées durant le congrès Afvac, le 27 novembre 2019.

Comentario :

Compte rendu de l'intervention du Dr Françoise Lemoine, présidente du Geres de l'Afvac, lors d'une conférence en ligne organisée le 27 juin 2023 par le CHV Atlantia sur le thème des implants hormonaux.

Cet article explique le fonctionnement de l'implant  de desloréline et détaille ses indications avec AMM pour les chiens mâles non castrés, chez les jeunes chiennes prépubères non stérilisées et chez les chats mâles non castrés. Les utilisations hors AMM qui font l'objet d'études sont également présentées : pour induire des chaleurs chez les chiennes pubères ou pour une stérilisation chez les chattes. Un point sur l'implant de mélatonine. 

Tableaux : indications avec et hors AMM de l'implant de desloréline chez le chien et le chat. 

Comentario : Cette étude poursuit les travaux menés depuis 1990 par L. Cathenoz, C. Marsan, F.Doucet, C. Vannimenus et A. Bartolo. L'auteur rappelle dans un premier temps les principales notions de physiologie de la reproduction de la chienne et les techniques actuelles de reproduction assistée. La seconde partie fait le rappel des résultats observés entre 1990 et 2002. La dernière partie étudie le bilan d'activité du Centre d'Etude en Reproduction des Carnivores de Maisons-Alfort (CERCA) ainsi que les résultats de reproduction des chiennes suivies entre 2005 et 2008. Une analyse des résultats globaux a été effectuée ainsi qu'une étude de leur variation en fonction de la race, de l'âge et du mode d'insémination (saillie naturelle, insémination artificielle en semence fraîche ou réfrigérée ou congelée). Sur la période étudiée on note une baisse du nombre de suivis de chaleurs, une progression du nombre d'insémination artificielle. Les résultats restent bons et comparables à la littérature internationale mais la fertilité en saillie naturelle est en baisse depuis 1990. Les résultats de fertilité des inséminations artificielles s'améliorent depuis 2004. Un travail sur les courbes de progestéronémie montre l'importance de réaliser les dosages jusqu'à l'ovulation : trente-sept pourcent des chiennes ont une évolution de la progestéronémie atypique.

Comentario : Après une première partie consacrée aux rappels d'anatomie et de physiologie de l'appareil reproducteur de la chienne, l'auteur présente les différents moyens disponibles pour déterminer le moment de l'ovulation. C'est à la fin de cette deuxième partie qu'il présente les données bibliographiques actuelles sur l'échographie ovarienne chez la chienne. Enfin, dans une troisième partie, l'auteur présente les résultats de l'étude expérimentale réalisée sur 10 chiennes. L'ovulation a pu être déterminée chez toutes les chiennes, et des résultats intéressants ont été obtenus avec des examens échographiques réalisés tous les deux jours.

Comentario : "Dans un premier temps, l'auteur rappelle les principales notions de physiologie de la reproduction chez la chienne, ainsi que les techniques utilisées lors de la reproduction de la chienne. Dans un second temps, elle étudie les différents paramètres de la reproduction de la chienne à partir des données de 1009 portées issues de 114 races différentes. L'âge moyen des chiennes dans cette étude est de 3,9 ± 0,87 ans, la parité moyenne est de 2,09 ± 0,63 portées. Un suivi de chaleurs est réalisé chez 54,8 % des chiennes, le plus souvent par dosage de la progestérone ou frottis vaginal. L'insémination artificielle (IA) représente 16,4 % des portées, et est plus utilisée chez les races géantes. Un diagnostic de gestation est réalisé chez 53,4 % des portées. Les techniques majoritairement utilisées sont les techniques d'imagerie (radiographie et échographie. Une estimation du nombre de chiot est réalisée dans 46,2 % des portées, et plus utilisée chez les races géantes et lors d'insémination artificielle.La fiabilité de cette estimation est de 54,7 % globalement, et elle est plus importante lors de l'utilisation de la radiographie et chez les petites races. La durée de gestation est de 61,65 ± 1,27 jours, et est plus longue chez les races géantes, chez les chiennes plus âgées et chez les petites portées. La mise-bas se déroule normalement chez 52,8 % des portées, dans 20,3 % des portées un vétérinaire intervient, et dans 18,4 % des portées il pratique une césarienne. La césarienne est plus fréquence chez les races géantes, dans les petites portées, et lors d'IA. Les portées obtenues comportent 6,22 ± 1,45 chiots, elles sont plus grandes chez les races géantes et grandes, et lors qu'un suivi de chaleurs a été réalisé. 10,9 % des portées comportent au moins un chiot malformé à la naissance, et 92,5 % des chiots naissent vivants. Concernant l'alimentation, 21 % des chiennes mangent leur aliment habituel durant toute la période de reproduction, et 82,6 % des chiennes mangent le même aliment durant la gestation et la lactation. 24,6 % des portées comportent au moins un chiot biberonné par l'éleveur, avec une forte influence de la race, du type de mise-bas et de la taille des portées obtenues. Lors du sevrage des chiots, ceux-ci sont essentiellement nourris à l'aide de croquettes distribuées à volonté à partir de 3 semaines, en 3 à 4 repas par jour."

Comentario : Après avoir présenté les connaissances actuelles en matière d'endocrinologie sexuelle chez la chienne, nous avons décrit les différentes méthodes disponibles pour déterminer le jour de l'ovulation. En pratique courante, la technique qui consiste à effectuer des dosages de progestéronomie tous les deux à quatre jours, associés à la réalisation de frottis vaginaux permet d'obtenir des résultats très fiables et une sensibilité élevée. Dans notre étude, nous avons étudié expérimentalement le dosage semi quantitatif de LH (Witness® LH, SYMBIOTICS) en utilisant des échantillons sanguins collectés tous les deux jours. Nous avons voulu déterminer s'il était possible de détecter le jour d'ovulation en étant tout aussi précis. Cette technique nous a permis de mettre en évidence 47% des pics de LH sur tous les cycles étudiés. Le pic de LH a lieu 63,7 ± 1,4 jours avant la mise bas et 2,6 ± 0,6 jours avant le seuil de progestéronomie de 25 nmo1/L qui permet de "confirmer" le jour de l'ovulation. Ces résultats cohérents avec les données de la littérature permettent de démontrer la fiabilité de la technique. Toutefois la faible sensibilité du test reflète que la fréquence de dosage de LH utilisée dans cette étude était insuffisante et donc difficilement adaptable à la pratique courante du suivi de chaleurs.

Comentario : "Cette thèse présente, dans une première partie basée sur les éléments de bibliographie, les indications de l'insémination artificielle en semence congelée en espèce canine, puis expose les méthodes permettant de déterminer le moment de l'ovulation, et par conséquent, la période optimale pour inséminer ; et développe ensuite les principes et les techniques d'insémination. Dans une seconde partie, basée sur un travail d'analyse personnelle, les résultats obtenus en insémination artificielle en semence congelée au CERCA (Centre d'Étude en Reproduction des Carnivores de l'école nationale vétérinaire d'Alfort) de 2007 à 2015 sont étudiés, et exprimés en fonction de différents paramètres concernant la femelle, la semence, et l'insémination. Cette partie permet de déterminer les paramètres essentiels à maîtriser pour obtenir un taux de gestation optimal. Le taux de gestation suite à des inséminations en semence congelée du CERCA était de 61,7 % (92/149). Un premier taux de gestation corrigé de 78,6 % (11/14) a été calculé, prenant en compte uniquement les chiennes dont le suivi de chaleurs a été rigoureux, et qui ont été inséminées avec de la semence dont la dose inséminante et la mobilité spermatique étaient considérées comme optimale. Un deuxième taux de gestation corrigé de 74 % (40/54) a été calculé de la même manière, mais sans tenir compte de la dose inséminante, du fait du manque de données. La prolificité moyenne était de 4,6 +/- 3,0 chiots par portée. La durée de la gestation moyenne était de 60,2 jours +/- 2,5 jours par rapport à la première insémination artificielle et de 59,7+/- 1,7 jours, par rapport à la deuxième insémination artificielle. L'interprétation des résultats montre l'importance de la maîtrise de plusieurs paramètres afin d'obtenir une fertilité et une prolificité optimales. En effet, la qualité de la semence, notamment la mobilité des spermatozoïdes, et le taux de progestérone lors de l'insémination sont les éléments clés à maîtriser pour augmenter le taux de gestation. Le poids de la chienne a une influence sur le taux de gestation et la prolificité."

Comentario : "L'objectif de ce travail est de déterminer l'efficacité de la mesure de la résistivité du mucus vaginal afin de détecter l'ovulation chez les chiennes de race labrador. La première partie de cette étude dresse un état des lieux des connaissances actuelles de la physiologie de la reproduction canine et les méthodes utilisées pour détecter l'ovulation de façon précise, permettant l'utilisation de nouvelles techniques, comme l'insémination en semence réfrigérée ou congelée. Nous sont présentées également, au sein de cette partie, les connaissances sur l'utilisation de la résistivité du mucus vaginal chez la chienne et les autres espèces. La partie expérimentale porte sur l'utilisation de la résistivité du mucus vaginal pour détecter l'ovulation chez les labradors. Cette étude a été réalisée sur 24 chiennes pendant leurs chaleurs. Elle avait pour but de comparer le moment de l'ovulation détectée par la sonde vaginale avec celui déterminé par le dosage de progestérone sanguine. La mesure de résistivité du mucus vaginal présente l'avantage d'être facile à utiliser. Elle permet de détecter l'ovulation à 24 heures près dans 33% des cas et à 48 heures près dans 50% des cas, lorsque les mesures sont prises en insérant la sonde de 6.5 centimètres (correspondant à la moitié de la longueur de la sonde) au sein du vagin. Le décalage maximal observé entre l'ovulation réelle et la chute de résistivité est de 96 heures. Cette méthode permet donc de détecter la période de fertilité mais ne permet pas de déterminer de façon précise l'ovulation."