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Résumé : Les transfusions de produits du sang se font d'un animal donneur vers un animal receveur. Celui-ci doit provenir de la même espèce car la xénotranfusion est contre-indiquée à cause des nombreuses réactions transfusionnelles observées. L'animal donneur est sélectionné en fonction de plusieurs critères (âge, poids, antécédents médicaux...) afin d'établir une banque de sang fiable. Toutefois, le chien ne peut donner son sang plus d'une fois par mois. En cas de transfusions multiples, un teste de compatibilité dit " crossmatch " est effectué afin d'éviter les réactions immunitaires.

Résumé : Cette synthèse sur la transfusion sanguine dans un contexte périopératoire présente les indications de cet acte médical et le protocole à suivre. L'importance de faire un groupage donneur/receveur avant l'intervention, la démarche à suivre pour prélever le donneur et administrer le sang au receveur, ainsi que les autres modalités de transfusions parfois utilisées (autotransfusion, xénotransfusion) sont détaillées dans cet article, qui fait suite à une conférence animée par Céline Pouzot-Nevoret, lors du congrès de l'Afvac organisé à Marseille en 2018.

Résumé :

Cet article fait suite au premier article dans La dépêche ASV 180 consacré aux groupes sanguins chez le chien et le chat et leur importance lors de transfusion ou de reproduction. Celui-ci traite des indications de la transfusion sanguine et de sa réalisation. L'article explique comment sélectionner le donneur canin ou félin, comment se passe la collecte du sang, faut-il anesthésier le donneur, quel délai observer entre deux dons de sang, comment conserver le sang, comment se déroule la transfusion, que faut-il surveiller chez le patient et existe-t-il des banques de sang ? 

Résumé :

Description d'un cas d'autotransfusion chez un golden retriever de 2 ans, présenté en urgence à la suite d'un accident de la voie publique. L'autotransfusion est une méthode permettant d'avoir rapidement du sang disponible et compatible avec le receveur, favorisant la prise en charge efficace d'une hémorragie interne. La réanimation en urgence, les examens complémentaires, le temps chirurgical, l'autotransfusion et l'évolution postopératoire sont décrits dans l'article. 

La discussion porte ensuite sur les bénéfices et les contre-indications de l'autotransfusion, les complications et la technique de réalisation.

Résumé :

"Cette thèse étudie les pratiques transfusionnelles au sein du service d'urgences – soins intensifs d'Oniris à partir de trois études rétrospectives, l'une concernant la transfusion chez le chien, une autre concernant les allotransfusions chez le chat et la troisième concernant les xénotransfusions chez le chat. Les indications, modalités, réactions transfusionnelles et devenir des transfusions canines (134 cas, entre 2002 et 2022), des allotransfusions félines (32 cas, entre 2013 et 2022) et des xénotranfusions félines (18 cas, entre 2013 et 2022) ont été décrites et analysées. La première indication de transfusion était l'anémie (80 à 90% des transfusions) notamment d'origine infectieuse chez le chat et hémorragique chez le chien suivie par la thrombocytopénie notamment lors de CIVD chez le chien. La prévalence des groupes sanguins félins dans cette série était de 90% pour le groupe A et 10% pour le groupe B. Un typage sanguin était systématique réalisé avec numération-formule, frottis sanguin et monitoring étroit. Le produit sanguin de choix est le sang frais. 10 mL/kg de sang sont transfusés en moins de 4 heures avec un débit initial de 2 mL/kg/h afin de surveiller la survenue d'une réaction transfusionnelle. Les réactions rencontrées ont été la surcharge volémique et un état fébrile non hémolytique per transfusion. La prévalence de décès per-transfusion était faible (3,3% chez le chat et 0,75% chez le chien). L'amélioration clinique immédiate était élévée (66% chez le chien et 90% pour le chat) avec un taux de rétablissement de 75% et une durée d'hospitalisation courte. La transfusion est ainsi un acte thérapeutique efficace et sûr. Les résultats sont similaires pour les xénotransfusions félines, uniquement en primotransfusion. La xénotransfusion peut donc également représenter une opportunité thérapeutique pour le praticien généraliste."