Documents CALCUL 8 résultats

Résumé : Compte rendu de la conférence sur l'actualité scientifique à propos des lithiases cystiniques canines en France, donnée par le Dr Tristan Méric lors du e-congrès de l'Afvac organisé en décembre 2020. Après une présentation de la cystinurie et des quatre types sous lesquels cette affection peut se présenter, cet article aborde l'apparition des urolithiases, l'augmentation de la prévalence en France et le profil des chiens concernés, le diagnostic et la prise en charge thérapeutique.

Résumé : Synthèse sur les facteurs de risque de calculs urinaires chez les yorkshire terriers et sur la prise en charge thérapeutique de ces chiens. Les yorkshire terriers sont particulièrement concernés par la formation de calculs d'oxalate de calcium. Cet article détaille les signes cliniques de l'urolithiase à oxalate de calcium et les causes possibles : dilution des urines insuffisante, excès d'oxalate et/ou de calcium dans les urines, niveau insuffisant d'un inhibiteur de la cristallisation. Il évoque également la prise en charge chirurgicale et les alternatives thérapeutiques, ainsi que l'état de la recherche sur cette maladie. Article rédigé suite à l'intervention du Dr Christelle Maurey lors de la Journée de la Recherche de la SCC, le 1er octobre 2020.

Résumé :

Synthèse sur l'urolithiase canine. 

Présentation d'une étude américaine portant sur l'évolution des calculs urinaires envoyés au laboratoire d'analyse de l'Université de Davis entre 2006 et 2018.

Parmi les tendances observées : la baisse des calculs d'oxalate de calcium, la stabilité des calculs de struvite, l'augmentation des calculs d'apatite, la stabilité des calculs d'urate et l'augmentation des calculs de cystine.

Un point sur les autres types de calculs identifiés à base de silice, de brushite et de xanthine.

Résumé :

Compte rendu de la conférence du Dr Olivier Dossin sur la prise en charge thérapeutique des calculs vésicaux chez le chien, qui s'est tenue dans le cadre du congrès VetoAlp organisé à Chamonix.  

Cet article aborde le diagnostic et l'identification des calculs vésicaux, la prise en charge thérapeutique des truvites, des calculs d'oxalate, de carbapatite, d'urate, de cystine, de xanthine et d'hypoxanthine ou de silice. 

Résumé :

L'urolithiase oxalo-calcique est fréquemment observée chez les chiens de petite taille, notamment chez les Yorkshire terriers. Parmi les recherches menées sur les calculs d'oxalate de calcium (OxCa), aucune ne s'est intéressée spécifiquement à la race Yorkshire terrier.

 

Après une synthèse des connaissances actuelles à propos de l'urolithiase oxalo-calcique chez le chien, une étude rétrospective a été menée sur la population de chiens de race Yorkshire terrier présentée au Chuv-Ac de l'EnvA entre 2003 et 2021 chez qui des calculs d'OxCa ont été diagnostiqués.

 

L'objectif de cette étude était d'établir un profil épidémiologique et clinique des chiens atteints de maladie lithiasique oxalo-calcique au sein de cette race et d'évaluer les prises en charge actuellement réalisées pour la traiter. Les résultats montraient une prédominance des mâles non stérilisés, d'environ 9 ans et en discret embonpoint au diagnostic. La grande majorité des chiens présentaient une calcémie ionisée dans les valeurs de référence bien que les chiens présentant des calculs aient une calcémie ionisée supérieure au groupe témoin. Si la plupart des calculs étaient vésicaux, près d'un quart des calculs se trouvaient dans le haut appareil urinaire et l'urètre pénien était le site préférentiel des urétrolithes. À l'admission, près de la moitié des chiens présentaient des signes de cystite et environ 20 % présentaient des signes de minéralisation rénale, suggérant la possible existence de plaques de Randall, non décrite chez les chiens à ce jour. Les calculs de weddellite étaient plus fréquents que ceux de whewellite dans l'étude. Un taux de récidive faible était observé mais il est à nuancer car l'étude était rétrospective et peu d'animaux ont pu avoir un suivi satisfaisant.

 

Cette étude présente des limites de par sa nature rétrospective et de par son manque de puissance statistique à certains égards. Une étude prospective pourrait permettre de remédier à ces limitations et d'explorer davantage les hypothèses d'une hypercalciurie idiopathique, dont les mécanismes seraient à caractériser, et d'une composante génétique, notamment en examinant les pedigrées des animaux atteints d'urolithiase oxalo-calcique.