Résumé : "L'objectif de cette étude est d'analyser la relation entre le CHV-1 et le sperme canin afin d'évaluer le risque de transmission par le chien mâle en reproduction. Trois axes principaux ont été explorés : (1) la capacité des spermatozoïdes à transmettre le virus, notamment après plusieurs lavages ; (2) la possible activité virucide du sperme canin ; et (3) le risque d'inhibition de la détection par PCR du virus en raison de la présence d'inhibiteurs dans le liquide spermatique. La détection d'ADN viral dans le sperme suggère un potentiel de transmission du CHV-1 à la femelle lors de la reproduction. Cependant, nos résultats préliminaires in vitro indiquent que, malgré l'hypothèse d'une possible adhésion temporaire du virus à la surface des spermatozoïdes, le virus ne semble pas capable de pénétrer ou de se répliquer dans ces cellules après lavage. Le processus de lavages successifs réduit efficacement la charge virale. L'étude d'un potentiel effet virucide du sperme a abouti à des résultats contradictoires entre les deux manipulations réalisées, pour l'une une inhibition de l'infection semble avoir eu lieu, tandis que des signes d'infection ont été constatés pour l'autre. De plus l'absence de détection lors de la PCR, au moins sur les témoins positifs, ne permet pas d'analyser plus en détail cette étude préliminaire. De nouvelles manipulations sont nécessaires.
Enfin, l'étude démontre que le liquide spermatique acellulaire (LSA) inhibe clairement la PCR temps réel EvaGreen®, avec une variabilité interindividuelle. La dilution du LSA permet de retrouver le signal PCR. Cette inhibition expose à un risque de faux négatifs lors de tests PCR sur le sperme."