Résumé : L'introduction de cet ouvrage à diffusion restreinte évoque des écrivains français, comme Alexandre Dumas ou Théophile Gautier, et les bêtes dont ils s'entouraient. Aucune visée n'est indiquée pour annoncer le contenu, qui comprend du texte mais majoritairement des reproductions de cartes postales, et qui est organisé sous différentes "parties" juxtaposées :
La première, intitulée La complainte des chiens,  présente diverses histoires de chiens, sans que soient données des sources pour les resituer. Leur point commun, outre que les histoires se passent pour la plupart en Belgique, est à trouver dans la souffrance subie par les chiens, parfois ou très souvent, jusqu'à une abominable maltraitance évoquée en Chine (pp. 3-46).
La deuxième partie s'intitule Histoire du chien. Il y est retracé la domestication du chien et l'évolution des races, à larges traits. C'est un extrait de la causerie tenue en mars 1934 au poste radiophonique de Munich par le Ritmeister von Stephanitz et publié dans le n° spécial de Noël en 1934 de l'Organe Officiel L'Elevage, anciennement Le Kennel (pp. 47-58). Les chiens de trait belges sont évoqués par la suite, avec les races du mâtin, du bouvier, du rottweiler, puis les chiens de trait bâtards (pp. 59-88).
Les troisième et quatrième parties concernent aussi les attelages de chiens : les différents types d'attelage, depuis les charrettes à brancards jusqu'aux triporteurs et tricycles (pp. 89-160), et les laitières (pp. 161-202). Y sont inclus des documents montrant une évolution jusqu'à l'interdiction de cet usage, notamment un règlement provincial à Namur en 1900, un arrêté à Liège en 1906, des documents montrant la désapprobation du public, publiés dans Les Amis des Animaux en 1934, des pétitions, l'implication des sociétés belges protectrices des animaux. Le développement sur les laitières comprend des reproductions de cartes postales uniquement.
La cinquième partie comprend un panégyrique sur Jules Ruhl (p. 204), une description à thème littéraire à partir de l'asile des chiens de Veeweyde (pp. 205-208), une évocation du cimetière des chiens d'Asnières, évocation où figurent deux illustrations sur la vivisection (pp. 209-211). Les pourvoyeurs est un dernier développement qui évoque le marché aux chiens de Bruxelles et les voleurs de chiens (pp. 213-215).