Résumé : La perception des aliments repose sur le bon fonctionnement du goût et de l'odorat. Ces deux sens répondent aux lois générales de la physiologie sensorielle. Il n'existe que quatre type de stimulis gustatifs : les saveurs salée, sucrée, acide et amère ; mais pour chaque saveur, il existe une multitude de perceptions différentes qui répondent à la stimulation d'un ensemble spécifique de récepteurs. L'olfaction met en jeu des mécanisme de stimulation moléculaire d'un ensemble de récepteurs qui est spécifique de l'odeur. La combinaison gustation-olfaction permet une haute discrimination des flaveurs qui semblent cependant perçue différemment selon l'animal. Notre propre expérimentation sur l'aromatisation des petfood, déjà compliquée par des problèmes d'interprétation, s'est vue confrontée à des contraintes sur le terrain qui ont appauvri les résultats obtenus. Nous avons néanmoins réussi à identifier un arôme intéressant, à établir un protocole expérimental, et à réunir des informations sur les qualités de testeurs des chiens et leur comportement.