Documents Guillot, Jacques 11 résultats

Résumé : Un point sur l'hépatozoonose canine causée par le protozaire Hepatozoon canis dont la tique Rhipicephalus sanguineus présente en France, et plus particulièrement dans les départements du Sud, peut être porteuse. Beaucoup d'interrogations sur le pouvoir pathogène et le traitement d'Hepatozoon canis persistent même si sa biologie est de mieux en mieux connue. Le cas de l'hépatozoonose américaine causée par le protozoaire Hepatozoon americanum est aussi évoqué.

Résumé : Le nombre de chiens et de chats voyageant avec leur propriétaire est en constante augmentation. La création d'un site Internet, accessible à partir du site de l'ENVA (www.vet-alfort.fr), vient répondre à une demande grandissante de la part des propriétaires voyageurs et des professionnels de la santé animale. Cette nouvelle banque de données rassemble les informations concernant les formalités d'introduction d'un chien ou d'un chat dans chaque pays étranger, les principaux risques sanitaires encourus par l'animal à destination (viroses, bactérioses, parasitoses et mycoses) et la gestion de ces risques. Ce site permet également de faire le lien entre les différents sites Internet réglementaires et médicaux relatifs au voyage

Résumé : Vermifuger un carnivore domestique n'est pas un acte anodin. Une mauvaise vermifugation peut avoir de graves conséquences pour l'animal mais également pour le propriétaire. Le vétérinaire doit connaître quels parasites peuvent infester les chiens et chats qu'il reçoit en consultation. Ceci afin de prescrire un traitement anthelminthique fondé sur une démarche diagnostique ou une prévention efficace basée sur la connaissance des facteurs de risque. Ce site Internet a pour but de l'aider dans cette démarche. Il élabore un profil d'infestation des carnivores domestiques en fonction de leurs caractéristiques épidémiologiques. II détaille également les indications des différents principes actifs anthelminthiques. Ce manuscrit est divisé en deux parties. La première est bibliographique. Elle synthétise les données nécessaires à l'élaboration du site. La seconde partie présente les grandes étapes de la conception et le fonctionnement du site Internet.

Résumé : "La dermatite atopique humaine (DAH) est une dermatose chronique, prurigineuse et inflammatoire d'origine génétique. Elle touche particulièrement l'enfant avant l'âge de 5 ans et disparaît à l'adolescence dans la majorité des cas. La recherche de facteurs favorisants environnementaux et leur éviction permet de limiter les poussées, leur gravité et d'améliorer la qualité de vie des patients. L'étude de la DAH permet de comprendre la pathogénie de la dermatite atopique canine (DAC). Les signes cliniques motivant une consultation apparaissent souvent entre 6 mois et 3 ans. Elle a des conséquences sur la qualité de vie de l'animal mais également sur celle de son propriétaire. Certaines races sont prédisposées et les manifestations cliniques sont souvent dépendantes de la race de l'animal. Le prurit est généralement le motif de consultation lors de cette affection. Comme chez l'homme, le traitement est basé sur la restauration de la barrière cutanée à l'aide de shampooings et d'émollients. Un traitement antiparasitaire externe est de rigueur et la gestion des poussées est réalisée par des traitements topiques et systémiques. La recherche d'allergènes et leur éviction est également une option thérapeutique. L'objectif de cette étude était de vérifier que les premiers signes cliniques de la DAC peuvent être identifiés chez le chiot âgé de 2 à 4 mois. Pour cela, des chiots ont été recrutés au Service de Médecine préventive du CHUVA (EnvA) et ont été examinés deux fois à 6 mois d'intervalle. L'examen dermatologique a permis de définir trois catégories : (i) chiots présentant une dermatite atopique, (ii) chiots dont l'examen est douteux et (iii) chiots ne présentant pas de lésions compatibles avec une dermatite atopique. Lorsque les chiots sont revus 6 mois plus tard, le même examen dermatologique a été effectué avec le même classement. Sur les 15 chiens recrutés, 4 ont présenté un diagnostic positif de DAC au recrutement et ont été confirmés au contrôle, 5 autres étaient douteux au recrutement et sont devenus positifs lors du contrôle. Trois chiens parmi 6 initialement négatifs au recrutement ont présenté un diagnostic positif pour la DAC au contrôle. L'effectif est petit, toutefois il conforte l'hypothèse selon laquelle un diagnostic précoce de DAC peut être fait. Cela présente un intérêt majeur dans la prise en charge de la dermatite atopique et l'information du propriétaire."

Résumé : "La peau est une barrière physique, chimique et microbiologique empêchant les éléments de l'environnement de pénétrer dans l'organisme. La barrière microbiologique est constituée de bactéries, champignons, parasites et virus qui constituent la flore cutanée. Cette dernière empêche l'implantation de germes pathogènes pouvant nuire à la peau et à l'organisme. Elle a été bien définie sur zone non plissée par des études avec culture bactérienne et fongique en premier temps puis par méthode génomique. Le pli de peau est une niche écologique différente, donc sa flore diffère de la peau non plissée. Ce milieu est sensible et peut facilement s'inflammer, ce qui cause un intertrigo. L'intertrigo peut se surinfecter. Les germes responsables de cette surinfection ont été étudié chez l'Homme. Chez le chien, il n'y a eu que très peu d'études de cette flore et des germes impliqués lors de surinfections d'intertrigos. Cette étude consiste à illustrer la flore cutanée des plis de peaux chez les chiens de type brachycéphale par culture bactériologique et mycologique d'écouvillons prélevés sur des plis de peau. On a retrouvé exclusivement des Staphylococcus pseudintermedius à la culture bactérienne dont un multirésistant et rien de conclusif pour la culture fongique. L'effectif reste néanmoins limité (6 chiens) pour tirer une conclusion. Le protocole sera continué afin d'avoir un plus grand nombre de chiens et donc des résultats potentiellement significatifs."

Résumé : "L'angiostrongylose canine est une affection parasitaire cardio-pulmonaire du chien due au nématode Angiostrongylus vasorum. Cette parasitose est à l'origine de signes cliniques très divers, parfois graves et pouvant entraîner la mort de l'animal. L'angiostrongylose canine a été rapportée dans la plupart des pays européens et des cas sont décrits dans des foyers répartis sur tout le territoire français. Cette étude a pour objectif de mettre en évidence une association entre des facteurs d'exposition et l'infestation par A. vasorum chez le chien afin d'identifier de potentiels facteurs de risque. Pour cela, une analyse de type cas-témoin a été réalisée sur un échantillon de 120 chiens. Les données épidémiologiques de 30 chiens (pour lesquels un diagnostic d'angiostrongylose avait été posé par coprologie Baermann ou test sérologique rapide) ont été récupérées lors d'entretiens téléphoniques avec les propriétaires. Pour chaque cas, ont été sélectionnés trois chiens sains habitant la même commune et dont les données ont elles aussi été récupérées. L'analyse univariée de ces données a montré une association statistique significative entre l'angiostrongylose et neuf facteurs d'exposition : un âge inférieur à 24 mois, la présence de gastéropodes dans l'environnement du chien, un accès illimité au jardin, la prise des repas à l'extérieur, un animal peu surveillé en extérieur, des jouets et gamelles laissés dans le jardin, la pratique de la chasse, un nombre moyen de visite chez le vétérinaire inférieur à une fois par an, et une fréquence de vermifugation de moins d'une fois par an. Ces facteurs épidémiologiques peuvent être considérés comme de potentiels facteurs de risque et doivent faire l'objet d'études multivariées afin de confirmer ou d'infirmer leur rôle dans l'infestation des chiens par A. vasorum. La connaissance de ces facteurs de risques permettra à terme l'élaboration d'un plan de sensibilisation et de prévention plus ciblé et plus efficace vis-à-vis de l'angiostrongylose canine."