Documenten Emile Nourry éd 7 résultats

Annotatie :

L'auteur relit la légende de saint Hubert, saint particulièrement vénéré en Belgique, patron des Ardennes et des chasseurs. Les sources qu'il utilise dans ce livre rigoureux et séduisant sont principalement issues d'archives belges.

- dans le chapitre II, intitulé Interprétations artistiques des légendes, l'auteur recense des représentations de la conversion de saint Hubert et donne la race des chiens sur celles-ci (pp. 15-30 et p. 51). 

- la troisième partie (pp. 51-111) est consacrée aux gildes et confréries de saint Hubert. Compagnies de dévotion autour de reliques, compagnies de banquets, compagnies de chasseurs qui ont traversé toutes les classes sociales. Les statuts de la confrérie de saint Hubert, à Louvain, imposaient pour être admis de "tenir un bon chien de chasse" et des règles pour la chasse, avec les chiens à utiliser (pp. 84-92).

- dans les armoiries des membres de la corporation des bouchers, à Gand, figuraient fréquemment, après le cerf et le sanglier, le chien et le cor. Les chiens portaient ces armoiries sur leur collier (p. 96) ; le dessin du Reliquaire de saint Hubert ayant appartenu à la corporation des bouchers (ancienne collection Minnaert-Van Hoorebeeke à Gand), apporte des précisions intéressantes, notamment sur les quatre chiens de chasse représentés (pp. 106-107).

- la deuxième partie du chapitre IV est une étude des limiers de saint Hubert (pp. 127-141). Des reproductions d'œuvres plastiques faisant figurer des limiers sont commentées.

- le cinquième chapitre traite de la rage, de nombreux miracles attribués au saint étant la guérison de cette maladie (pp. 142-158). Les dévotions ainsi que la "clef de St. Hubert", largement décrite, étaient préconisées comme moyen préventif ou curatif. Le chapitre précise aussi comment les chiens de meute, en cas de rage ou pour s'en prémunir, étaient placés sous la protection du saint (pp. 156-157).

Un ouvrage instructif et précis, qui embrasse le sujet dans sa diversité.

Annotatie : Il se compose d'un prologue et d'un épilogue encadrant sept chapitres dont les deux premiers, "De la nature des bêtes" et "De la nature des chiens", sont un embryon d'histoire naturelle descriptive. Ce traité personnel et original se veut une entreprise de Salut qui trouve en elle-même sa propre justification. En effet, dans le monde médiéval, la religion est omniprésente et, avec elle, l'idée du péché et la menace de la damnation. Le Livre de chasse n'échappe pas à cette règle. Pour Gaston Phébus, la chasse est un exercice rédempteur fondé sur un double postulat : "l'imagination est seigneur et maître de toutes œuvres bonnes et mauvaises" et "l'oisiveté est le fondement de toutes mauvaises imaginations". Aussi le chasseur, s'il remplit parfaitement son office, toujours en action, s'en ira tout droit au Paradis. Mais auparavant, renforcé par l'exercice de la chasse, il aura mieux vécu et vécu plus longtemps.