Documenten Fau, Didier 3 résultats

Annotatie : "Les résultats du dépistage officiel de la dysplasie coxo-fémorale sont consultables dans une base de données informatique renseignée par le Professeur Jean-Pierre Genevois, lecteur officiel. Nous les avons analysés chez trois races canines entre janvier 1996 et décembre 2013 : le berger australien (population de 2573 individus), le cane corso (population de 815 individus) et le rottweiler (population de 6816 individus). Les différents paramètres étudiés au sein de chaque groupe sont l'âge de l'individu au moment du dépistage, la distribution des individus en fonction du stade de dysplasie, la prévalence de la dysplasie unilatérale, la prévalence d'arthrose, la proportion d'individus dépistés par rapport à l'effectif total de la race, ainsi que l'évolution de l'incidence de la maladie au cours de la période étudiée. Parmi ces trois races, le berger australien est la race la moins touchée par la dysplasie coxo-fémorale avec en moyenne 12.3% d'individus dysplasiques. Le cane corso est la race la plus atteinte avec 51.9% d'individus dysplasiques. Quant au rottweiler, notre étude montre qu'il est en situation intermédiaire avec 22,8% d'individus dysplasiques. Dans chacune de nos trois races, il est impossible de dégager une tendance nette montrant le recul de la dysplasie coxo-fémorale, exception faite de trois années parmi les cinq dernières chez le rottweiler pour lesquelles le taux de dysplasie est inférieur aux années précédentes, ce qui laisse entrevoir une légère amélioration."

Annotatie : "Les résultats du dépistage officiel de la dysplasie coxo-fémorale sont consultables dans une base de données informatique renseignée par le Professeur Jean-Pierre Genevois, lecteur officiel. Nous les avons analysés chez deux races canines entre janvier 1993 et décembre 2013 : le berger blanc suisse (population de 1948 individus) et le berger belge (population de 4863 individus). Pour cette dernière race, nous avons également étudié séparément les 4 variétés qui la composent : le tervueren (population de 1827 individus), le berger belge groenendael (population de 1619 individus), le berger belge malinois (population de 1333 individus) et le berger belge laekenois (population de 84 individus). Les différents paramètres étudiés au sein de chaque groupe sont l'âge de l'individu au moment du dépistage, la distribution des individus en fonction du stade de dysplasie, la prévalence de la dysplasie unilatérale, la prévalence de l'arthrose, la proportion d'individus dépistés par rapport à l'effectif total de la race, ainsi que l'évolution de l'incidence de la maladie au cours de la période étudiée. Parmi ces deux races, le berger belge est la race la moins touchée par la dysplasie coxo-fémorale avec en moyenne 9% d'individus dysplasiques et le berger blanc suisse est la race la plus atteinte avec 25% d'individus dysplasiques. Nous avons par ailleurs observé une grande homogénéité des résultats entre les différentes variétés de bergers belges. Concernant la prévalence de la dysplasie coxo-fémorale ces dix dernières années, nous constatons une constance chez le berger blanc suisse et une augmentation modérée chez le berger belge."

Annotatie : "La dysplasie coxo-fémorale est une affection orthopédique héréditaire courante chez le dogue de Bordeaux. Nous avons analysé les données du dépistage officiel de 2008 à 2016 (population de 999 individus). Les différents paramètres étudiés étaient l'âge à la radiographie, la distribution des individus en fonction du stade de dysplasie, la proportion d'individus dépistés par rapport à l'effectif total de la race et l'évolution de la fréquence de l'affection au cours de la période étudiée. Le dogue de Bordeaux est apparu très touché par la dysplasie coxo-fémorale avec en moyenne 43% d'individus dysplasiques. La fréquence de la maladie est restée stable sur la période étudiée. Nous avons également construit un tableau compilant les 617 chiens échantillonnés dans la bio-banque cani-DNA de l'unité de recherche en génétique canine du CNRS et les 999 radiographies de dépistage officiel. Au sein de ce tableau une sélection de 54 chiens a été faite afin de réaliser une première étude d'association génétique. Celle-ci n'a pas mis en évidence d'association significative mais des zones d'intérêts où plusieurs SNPs étaient proches ont été identifiées. Cette étude préliminaire donne des pistes qui pourront être étudiées ultérieurement, quand un plus grand nombre d'échantillons génotypés sera disponible."