Documenti TEST SANGUIN 6 résultats

Commento : L'Homme, de part les sélections successives qu'il a effectuées sur les races canines, a créé des isolats génétiques. En effet, les races entre elles présentent un polymorphisme très important, alors qu'à l'intérieur de chaque race la diversité génétique est très réduite. Ces caractéristiques font que des différences génétiques seront plus faciles à mettre en évidence chez le chien que chez l'Homme chez qui les populations sont continuellement brassées. Nous nous sommes intéressés à l'épilepsie car cette affection touche beaucoup de races et ces différentes formes ressemblent aux formes humaines. Les chiens, selon leur race, présentent des épilepsies génétiquement différentes ; ainsi en trouvant les mutations responsables chez le chien, chose plus aisée que chez l'homme, nous pourrions découvrir des mutations identiques chez l'Homme, qui n'ont pas encore été mises en évidence jusque-là. L'épilepsie chez le Grand Bouvier Suisse (GBS) a, comme dans la majorité des races, une origine génétique. Dans notre étude, nous avons cherché à mieux caractériser cette forme d'épilepsie, sur les plans clinique et épidémiologique, et nous nous sommes attachés à en rechercher les causes génétiques, tout d'abord en étudiant son mode de transmission puis en recherchant quel(s) gène(s) pouraai(en)t en être responsables par des analyses de liaison génétique. Nous faisons l'hypothèse que chez le GBS, l'épilepsie essentielle serait monogénique et se transmettrait sur un mode autosomique récessif. Cependant la forte consanguinité dans cette race pourrait masquer un mode de trnasmission polygénique. Un criblage complet du génome a été réalisé avec 300 microsatellites sur 20 chiens. Si ce travail n'a pas permis de mettre en évidence un ou des locus liés à l'épilepsie, il nous a permis d'exclure de nombreux gènes candidats connus pour être responsables d'épilepsie chez l'Homme.

Commento : Le chien, premier animal domestique, premier animal de somme. Depuis le Paléolithique, le chien a été utilisé par l'Homme pour traîner des charges. Cette utilisation perdure aujourd'hui au travers des sports et loisirs de trait canin. Dans la pratique courante, le vétérinaire non spécialisé dans la médecine du chien de sport peut-être amené à répondre aux interrogations d'un client sur le sujet ou à traiter un chien de trait. Le présent ouvrage est destiné à l'y aider.

Commento :

"Cette thèse étudie les pratiques transfusionnelles au sein du service d'urgences – soins intensifs d'Oniris à partir de trois études rétrospectives, l'une concernant la transfusion chez le chien, une autre concernant les allotransfusions chez le chat et la troisième concernant les xénotransfusions chez le chat. Les indications, modalités, réactions transfusionnelles et devenir des transfusions canines (134 cas, entre 2002 et 2022), des allotransfusions félines (32 cas, entre 2013 et 2022) et des xénotranfusions félines (18 cas, entre 2013 et 2022) ont été décrites et analysées. La première indication de transfusion était l'anémie (80 à 90% des transfusions) notamment d'origine infectieuse chez le chat et hémorragique chez le chien suivie par la thrombocytopénie notamment lors de CIVD chez le chien. La prévalence des groupes sanguins félins dans cette série était de 90% pour le groupe A et 10% pour le groupe B. Un typage sanguin était systématique réalisé avec numération-formule, frottis sanguin et monitoring étroit. Le produit sanguin de choix est le sang frais. 10 mL/kg de sang sont transfusés en moins de 4 heures avec un débit initial de 2 mL/kg/h afin de surveiller la survenue d'une réaction transfusionnelle. Les réactions rencontrées ont été la surcharge volémique et un état fébrile non hémolytique per transfusion. La prévalence de décès per-transfusion était faible (3,3% chez le chat et 0,75% chez le chien). L'amélioration clinique immédiate était élévée (66% chez le chien et 90% pour le chat) avec un taux de rétablissement de 75% et une durée d'hospitalisation courte. La transfusion est ainsi un acte thérapeutique efficace et sûr. Les résultats sont similaires pour les xénotransfusions félines, uniquement en primotransfusion. La xénotransfusion peut donc également représenter une opportunité thérapeutique pour le praticien généraliste."