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Extraite des Petits contes (s.d., également en bibliothèque), dont la première édition est de 1882, c'est l'histoire d'une amitié entre un petit garçon et son chien, nommé Toto. Le chien a été recueilli, sauvé de la noyade,  lors des 10 ans du narrateur. Il devient son inséparable compagnon de jeu. À 16 ans, le jeune homme s'engage dans un corps d'infanterie. L'affection du chien ne s'éteint pas malgré l'éloignement et son contentement est intense lors des passages du jeune militaire chez lui. Sa fidélité le mènera jusqu'au désert, pour accompagner le futur lieutenant. Le texte de cette histoire touchante et bien écrite a quelques variantes mineures par rapport à la version insérée dans les Petits contes.

Ouvrage d'histoire naturelle pour les enfants, écrit sous forme narrative : une mère fournit à ses jeunes enfants des notions sur le chat et les félins, puis sur le chien et les canidés.

L'enseignement sur les chiens (pp. 91-146) est divisé en deux parties :

- Notions élémentaires sur le chien, puis descriptions et anecdotes sur quelques groupes de races (terre-neuve, chien d'Australie, chien de berger, chien de l'Amérique du Sud, chiens des esquimaux, chiens du Kamtchatka) ;

- La deuxième partie concerne les chiens de chasse (lévriers, chien d'arrêt, chiens chasseurs en Amérique), le chien du soldat et les chiens sauveteurs.

Dans ces seize histoires pour enfants, marquées pour la plupart du souvenir de la Première Guerre mondiale en Belgique, les gestes de gentillesse aidant à vaincre l'adversité sont délicatement relatés.

Deux histoires font intervenir des chiens :

Le bon guide : des promeneurs sont surpris par un orage et se perdent ; un petit chien blanc va spontanément leur servir de guide, faisant l'aller-retour entre ses maîtres qui marchent vite et le petit groupe trop lent pour les suivre (pp. 23-28).

Duc le chien pauvre : l'histoire montre comment la guerre a fait souffrir, aussi, les animaux. Dans la Belgique occupée, les Allemands réclament qu'on leur présente les chiens de plus de quarante centimètres de hauteur, afin de choisir les plus forts. Le vieux Michel a un chien, prénommé Duc, qu'il utilise pour traîner sa petite charrette de légumes et qui est aussi son seul compagnon. Inquiet et triste, Michel mène Duc au bureau des réquisitions des chiens (pp. 85-90).

Jacqueline est une fillette de sept ans, qui joue avec ses poupées ou avec ses petits voisins du même âge. Ce sont les vacances, dans la Belgique d'après guerre. Lors d'une sortie, les enfants rencontrent un grand chien noir égaré et blessé, qu'ils entreprennent de ramener à la maison. Le chien, baptisé Duc, devient l'ami, le gardien et le jouet de la maison. Il est, aussi, le sauveteur de Claude, petit garçon turbulent (p. 99).

Neuf contes de cet écrivain sensible natif de Wallonie, dont les descriptions font ressortir les simples détails du quotidien. Ils se terminent tous par un adage de la mère-grand et sont lisibles par petits et grands.

Le neuvième conte s'intitule Le chien Tromkè. Il parle d'une petite vieille femme et de son chien, bougon et égoïste mais aimant ; il parle de leur amitié et de la difficulté à manifester leurs sentiments.

"Le texte est à l'usage des enfants. Alors que petit Jean s'endort sur le gazon, fatigué d'une longue promenade avec son chien, celui-ci, Bobby, se met à lui raconter sa vie. C'est très anthropomorphique et tous les poncifs y passent : la bonne maîtresse qui meurt et que l'on  accompagne à sa dernière demeure, le changement de vie qui en résulte, la niche, les mauvais traitements du vilain garçon gâté de la maison, l'emploi comme chien de chasse puis de trait, la défense de la maison contre un voleur, le sauvetage du mauvais petit maître qui, pourtant, suggère de se défaire de ce chien vieillissant en le noyant, la fuite, l'errance et les mauvais traitements. Ici, quelques passages plus intéressants sur l'"asile de chiens" de Veeweyde à Anderlecht, le refuge de la SPA du coin de l'époque. Bobby y rencontre de nombreux spécimens de toutes les races canines, l'occasion de les passer en revue. Une longue digression sur le cimetière des chiens de Paris à Asnières. Suivent deux autres récits qui n'ont rien de "canin". [source Dr Contart]

"Dans un registre bien connu car souvent utilisé, le récit de la vie d'un chien, - ici d'une chienne bâtarde fort sympathique, Billy, alias Stéphanie, alias Col-Cravatte, alias Nouveau Chien -, par son maître, qui en profite pour nous livrer son autobiographie, agrémentée de toutes ses réflexions sur la vie, la mort, ses congénères, etc., souvent avec humour, justesse et lucidité. Bien évidemment, ici, les animaux, - deux chiens et un chat -, outre qu'ils pensent à l'égal des hommes, parlent, réfléchissent et transcrivent toutes leurs pensées. En fait, c'est de la société humaine qu'ils nous entretiennent, des grands problèmes comme des petits soucis quotidiens, et c'est assez bien vu (...) et l'ouvrage se lit avec un certain plaisir." [source Dr Contart]