Comentario : Quatorze contes d'inspiration à la fois romantique et sociale. Le ton est plutôt badin et léger.
Dans le premier, le Roman du caniche (pp. 3-51) : le héros, monsieur de La Cochardière, parvient à garder son petit caniche noir malgré la jalousie de sa femme.
Le 2ème conte, Un drame dans un pupitre, qui traite de l'acquisition de serpents, évoque le savoir-faire des chiens face à ces reptiles (p. 58).
Plusieurs autres contes d'un humour railleur figurent sur fond de scènes de chasse plus ou moins réussies : La vallée de Bodo (pp. 115-143), La judelle blanche (pp. 147-153), Une chasse au phoque (pp. 157-189), Les derniers coups de fusil d'Alexandre Dumas (pp. 238-243) où paraît son gros braque nommé Valdin (pp. 242-243), Quand on est lapin (pp. 266-284) où l'on évoque l'odorat du chien (p. 268) puis ses abois (p. 278), et où l'on rencontre un basset à jambes torses nommé Ramoneau (p. 278) qui piste Jean lapin jusqu'au coup de fusil final.
Dans Coquet (pp. 287-327), le héros possède de nombreux animaux, dont deux bassets (p. 291). Il donne à sa fille un chevreau, que le chien Tom est chargé de pister, en parfait "retrouveur", quand un jour il se perd (pp. 316-317). Le conte Aux innocents les mains pleines se moque des chasseurs qui manquent leur cible (pp. 331-354). Plusieurs chiens d'arrêt y figurent : pp. 332-333 ; pp. 336-337 et p. 351 : le chien Perdreau, p. 347. Un cas de rage (pp. 193-202) évoque les derniers instants d'une petite fille mordue par un chien enragé.
Gaspard de Cherville était homme de lettres et journaliste, collaborateur du journal "Le Temps" et de plusieurs revues cynégétiques dont "La Chasse illustrée", et collaborateur anonyme d'Alexandre Dumas